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300 salariés d’Agrexco ont manifesté dimanche 26 juin 2011. Photo (DR)
ISRAËL. Trois cent salariés d’Agrexco ont manifesté dimanche 26 juin 2011, à Jérusalem, devant le Cabinet du premier ministre, pour demander au gouvernement d’injecter 75 millions de shekels (15 M€) afin de sauver la compagnie.
Selon la presse israélienne, l’exportateur de produits agricoles aurait déjà conclu un arrangement avec ses prêteurs : Agrexco convertit 35 % de sa dette à 10 % de sa valeur net, remboursée immédiatement, alors que le reste de la dette sera acquittée sur de plus longues échéances. En échange, le gouvernement s’engage à effectuer le paiement partiel de la dette en cash et injectera ensuite un nouveau capital dans Agrexco .
Mais d’après les salariés, la compagnie se serait aussi engagée à réduire ses frais courants, synonyme de licenciements et peut-être même à fermer ses portes.
Environ trois cent salariés inquiets, ont manifesté à Jérusalem. « Nous demandons au gouvernement de prendre ses responsabilités. Lorsque l’entreprise était encore semi publique, l’état n’a jamais investi un centime dans la compagnie (..). Si Agrexco ferme ses portes, ce sont des dizaines de milliers d’Israéliens, qui risquent d’en pâtir » affirme le porte-parole des salariés d’Agrexco..
Début 2011, le capital de la compagnie se divisait entre les agriculteurs (60%), l’Etat (30%) et Tnouva (11%).
Selon la presse israélienne, l’exportateur de produits agricoles aurait déjà conclu un arrangement avec ses prêteurs : Agrexco convertit 35 % de sa dette à 10 % de sa valeur net, remboursée immédiatement, alors que le reste de la dette sera acquittée sur de plus longues échéances. En échange, le gouvernement s’engage à effectuer le paiement partiel de la dette en cash et injectera ensuite un nouveau capital dans Agrexco .
Mais d’après les salariés, la compagnie se serait aussi engagée à réduire ses frais courants, synonyme de licenciements et peut-être même à fermer ses portes.
Environ trois cent salariés inquiets, ont manifesté à Jérusalem. « Nous demandons au gouvernement de prendre ses responsabilités. Lorsque l’entreprise était encore semi publique, l’état n’a jamais investi un centime dans la compagnie (..). Si Agrexco ferme ses portes, ce sont des dizaines de milliers d’Israéliens, qui risquent d’en pâtir » affirme le porte-parole des salariés d’Agrexco..
Début 2011, le capital de la compagnie se divisait entre les agriculteurs (60%), l’Etat (30%) et Tnouva (11%).
Privatisation mal gérée et surendettement auprès des banques
En 2009, la vague de privatisation des entreprises publiques gagne aussi Agrexco qui ne bénéficie alors plus du monopole des exportations agricoles. Une multitude de petites compagnies commence à la concurrencer.
Fin 2010, le gouvernement injecte déjà 55 millions de shekels (11,30 M€) lorsqu’Agrexco n’a plus assez de fonds propres par rapport aux capital exigé par ses actionnaires.
Vendredi 23 juin 2011, le quotidien Globes révélait qu’Agrexco devait aussi 60 M€ à une banque allemande, empruntés pour acheter deux cargos réfrigérés à Ofer Shipping.
Après avoir fait voyager ses bateaux pendant deux ans avec des opérateurs étrangers, Agrexco n’arrive plus à payer et demande à Ofer Shipping de lui venir en aide en rachetant les deux cargos et en devenant son operateur. Ofer Shipping accepte le deal et s’engage à louer les deux bateaux réfrigérés à Agrexco pendant quatorze ans, jusqu’en 2019.
« Quel que soit l’accord conclu entre la banque allemande et Agrexco, nous tenterons de soutenir la compagnie » déclarait Idan Ofer à la presse dimanche 26 juin 2011.
Globes révèle aussi qu’Agrexco doit s’acquitter de lourdes créances auprès de plusieurs banques et institutions israéliennes ainsi que d’«une énorme dette auprès d’une banque française. »
Agrexco a annoncé un revenu annuel de seulement 490 M€ en 2010 avec une perte nette de 33 M€. La compagnie explique ce déficit par « la baisse de la demande du le marché européen, la concurrence, la chute de l’euro, et la sècheresse qui sévit en Israël ces deux dernières années ».
Fin 2010, le gouvernement injecte déjà 55 millions de shekels (11,30 M€) lorsqu’Agrexco n’a plus assez de fonds propres par rapport aux capital exigé par ses actionnaires.
Vendredi 23 juin 2011, le quotidien Globes révélait qu’Agrexco devait aussi 60 M€ à une banque allemande, empruntés pour acheter deux cargos réfrigérés à Ofer Shipping.
Après avoir fait voyager ses bateaux pendant deux ans avec des opérateurs étrangers, Agrexco n’arrive plus à payer et demande à Ofer Shipping de lui venir en aide en rachetant les deux cargos et en devenant son operateur. Ofer Shipping accepte le deal et s’engage à louer les deux bateaux réfrigérés à Agrexco pendant quatorze ans, jusqu’en 2019.
« Quel que soit l’accord conclu entre la banque allemande et Agrexco, nous tenterons de soutenir la compagnie » déclarait Idan Ofer à la presse dimanche 26 juin 2011.
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