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ALGERIE. En dépit de la reprise du cours du pétrole, l'Algérie continue de piocher dans ses réserves. Elles devraient baisser de près de 13 mrds $ en 2018, pour atteindre 85 mrds $ selon le premier ministre algérien Ahmed Ouyahia. Depuis 2014, l'Algérie subit une véritable hémorragie. Fin 2014, ses réserves de change se situaient à 178 mrds $, soit plus du double du niveau qui sera atteint à la fin de l'année 2018.
L'Algérie a trop misé sur les hydrocarbures. Ils représentent 95% de ses exportations. Le pays importe massivement tous types de biens et ne dispose que du pétrole et du gaz pour les payer. Or la manne pétrolière est passée de 63 mrds $ en 2014 à 33,6 mrds $ en 2017. Les seuls services ont coûté 10 mrds $ à l'Algérie en 2017.
Pour colmater la fuite, le gouvernement à mis en place une politique de licences d’importation, a interdit l'entrée dans le pays de 851 produits et a augmenté les droits de douanes. Parallèlement, le prix du baril a sensiblement augmenté depuis un an. La balance commerciale devrait pourtant rester déficitaire en 2018, mais si le trou passera probablement de 11 mrds $ en 2017 à 5 mrds $ en 2018.
Pour ralentir la fuite de devises, la Banque d'Algérie va lever toute une série d'obstacles administratifs visant les particuliers. Elle va demander aux banques algériennes de ne plus obliger leurs clients à disposer d'un compte en dinars pour déposer des devises. Elles ne pourront plus convertir automatiquement les devises en dinars, ni réclamer des justificatifs pour les dépôts ou les paiements en devises. L'origine des fonds ne devra plus être justifiée.
La Banque d'Algérie espère ainsi récupérer une partie des fonds, plusieurs milliards de dollars, rapatriés par la diaspora algérienne et qui pour l'instant alimentent le marché informel.
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Pour ralentir la fuite de devises, la Banque d'Algérie va lever toute une série d'obstacles administratifs visant les particuliers. Elle va demander aux banques algériennes de ne plus obliger leurs clients à disposer d'un compte en dinars pour déposer des devises. Elles ne pourront plus convertir automatiquement les devises en dinars, ni réclamer des justificatifs pour les dépôts ou les paiements en devises. L'origine des fonds ne devra plus être justifiée.
La Banque d'Algérie espère ainsi récupérer une partie des fonds, plusieurs milliards de dollars, rapatriés par la diaspora algérienne et qui pour l'instant alimentent le marché informel.