Voir aussi
-
Le laboratoire pharmaceutique français EA Pharma finalise l'acquisition de l'Italien Stardea
-
Les croisières tentent de se verdir
-
La Société des Bains de mer peine à retrouver son jackpot d'avant Covid-19
-
La Croatie va être le vingtième État membre à adopter l'euro
-
Lignes directrices pour la durabilité des croisières et de la navigation de plaisance dans la région méditerranéenne

Pierre-Yves Canton (photo JDL)
econostrum.info : Le prix des croisières reste-t-il orienté à la baisse ?
Pierre-Yves Canton : C’est encore le cas. Plusieurs raisons à cela. La taille des bateaux - ils sont toujours plus grands - pousse les compagnies, pour assurer le remplissage, à baisser les prix. La diversification des canaux de distribution a également joué avec des brokers en ligne qui, pour certains, n’hésitent pas à pratiquer le dumping.
D’où la tentative aujourd’hui des grandes compagnies de reprendre en direct la distribution. Si la baisse des prix a permis la démocratisation de la croisière, les compagnies cherchent à compenser les prix d’appel par les ventes à bord profitant d’une clientèle captive. Mais là encore, face à des croisiéristes plus attentifs à leurs dépenses, les compagnies doivent faire preuve d’imagination.
Quel est le profil de la clientèle ?
P-Y.C. : La clientèle senior reste numéro un, celle des familles tend à se développer, les enfants de moins de 18 ans pouvant voyager gratuitement dans la cabine des parents.
Pierre-Yves Canton : C’est encore le cas. Plusieurs raisons à cela. La taille des bateaux - ils sont toujours plus grands - pousse les compagnies, pour assurer le remplissage, à baisser les prix. La diversification des canaux de distribution a également joué avec des brokers en ligne qui, pour certains, n’hésitent pas à pratiquer le dumping.
D’où la tentative aujourd’hui des grandes compagnies de reprendre en direct la distribution. Si la baisse des prix a permis la démocratisation de la croisière, les compagnies cherchent à compenser les prix d’appel par les ventes à bord profitant d’une clientèle captive. Mais là encore, face à des croisiéristes plus attentifs à leurs dépenses, les compagnies doivent faire preuve d’imagination.
Quel est le profil de la clientèle ?
P-Y.C. : La clientèle senior reste numéro un, celle des familles tend à se développer, les enfants de moins de 18 ans pouvant voyager gratuitement dans la cabine des parents.
Le Costa Concordia n'a eu qu'un effet temporaire sur les ventes
Y-a-t-il une demande pour les croisières à thème ?
P-Y.C. : Les croisières à thème relèvent d’un marché de niche et sont rarement proposées par les compagnies mais plutôt par des prestataires extérieurs qui réservent le bateau et organisent le séjour. Ils privilégient les petites unités, c’est vrai par exemple pour les croisières musicales ou gastronomiques, en recul cependant car les prix restent élevés compte tenu des prestations proposées.
Et pour le tourisme d’affaires ?
P-Y.C. : La croisière reste attractive dans le domaine de l’incentive pour récompenser des commerciaux qui ont rempli leurs objectifs. Mais peu de grandes entreprises aujourd’hui proposent à leurs salariés ou à leurs clients des croisières en raison du contexte de crise économique. La formule croisière salon professionnel ou pour le lancement de nouveaux produits relève aussi du marché de niche.
La croissance est-elle toujours au rendez-vous sur le marché des croisières ?
P-Y.C. : L’accident du Costa Concordia n’a eu qu’un effet temporaire sur les ventes. Elles sont reparties à la hausse. Depuis 2008, sauf pour des produits très spécifiques, croisières autour du monde ou destinations saisonnières, les réservations interviennent de plus en plus en dernière minute pour profiter d’offres promotionnelles, d’où un manque de visibilité qui ne permet pas d’anticiper la tendance du marché pour 2013.
Lire l'ensemble du dossier
P-Y.C. : Les croisières à thème relèvent d’un marché de niche et sont rarement proposées par les compagnies mais plutôt par des prestataires extérieurs qui réservent le bateau et organisent le séjour. Ils privilégient les petites unités, c’est vrai par exemple pour les croisières musicales ou gastronomiques, en recul cependant car les prix restent élevés compte tenu des prestations proposées.
Et pour le tourisme d’affaires ?
P-Y.C. : La croisière reste attractive dans le domaine de l’incentive pour récompenser des commerciaux qui ont rempli leurs objectifs. Mais peu de grandes entreprises aujourd’hui proposent à leurs salariés ou à leurs clients des croisières en raison du contexte de crise économique. La formule croisière salon professionnel ou pour le lancement de nouveaux produits relève aussi du marché de niche.
La croissance est-elle toujours au rendez-vous sur le marché des croisières ?
P-Y.C. : L’accident du Costa Concordia n’a eu qu’un effet temporaire sur les ventes. Elles sont reparties à la hausse. Depuis 2008, sauf pour des produits très spécifiques, croisières autour du monde ou destinations saisonnières, les réservations interviennent de plus en plus en dernière minute pour profiter d’offres promotionnelles, d’où un manque de visibilité qui ne permet pas d’anticiper la tendance du marché pour 2013.
Lire l'ensemble du dossier