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TURQUIE / ISRAËL. Les relations diplomatiques entre Israël et la Turquie ne cessent de péricliter. Le Premier ministre turc Tayyip Erdogan annonce, mardi 6 septembre 2011, la suspension totale des relations militaires et commerciales avec l'État hébreu.
La crise a débuté en mai 2010, alors qu'un raid israélien contre une flottille internationale, le Mavi Marmara, acheminant des militants propalestiniens causait la mort de neuf Turcs. Les relations se sont exacerbées à la publication jeudi 1er septembre 2011 d'un rapport d'enquête commandité par l'ONU et publié par le New York Times. Ce rapport estimait que l'armée israélienne avait eu recours à une force "excessive et déraisonnable " au cours du raid contre le ferry mais reconnaissait la légalité du blocus naval mis en place par Israël autour de Gaza.
Le président turc, Abdullah Gül, a immédiatement répliqué et déclarait le document comme "nul et non avenu ".
Parallèlement, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou rétorquait dimanche 4 septembre 2011, "nous n'avons pas besoin de nous excuser pour nos soldats qui se sont défendus face à des attaques violentes de la part d'activistes de l'IHH (ONG humanitaire turque de tendance islamiste)".
Le chef du gouvernement turc prévoit de se rendre dans l'enclave palestinienne à l'occasion de son prochain voyage en Égypte. "Nous sommes encore en discussions avec la partie égyptienne à ce sujet. Rien n'a pour l'instant été décidé" déclarait-t-il, mardi 6 septembre 2011 à Ankara. Une visite qui pourrait bel et bien ébrecher définitivement les relations entre la Turquie et Israël, anciens alliés stratégiques dans la région.
La crise a débuté en mai 2010, alors qu'un raid israélien contre une flottille internationale, le Mavi Marmara, acheminant des militants propalestiniens causait la mort de neuf Turcs. Les relations se sont exacerbées à la publication jeudi 1er septembre 2011 d'un rapport d'enquête commandité par l'ONU et publié par le New York Times. Ce rapport estimait que l'armée israélienne avait eu recours à une force "excessive et déraisonnable " au cours du raid contre le ferry mais reconnaissait la légalité du blocus naval mis en place par Israël autour de Gaza.
Le président turc, Abdullah Gül, a immédiatement répliqué et déclarait le document comme "nul et non avenu ".
Parallèlement, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou rétorquait dimanche 4 septembre 2011, "nous n'avons pas besoin de nous excuser pour nos soldats qui se sont défendus face à des attaques violentes de la part d'activistes de l'IHH (ONG humanitaire turque de tendance islamiste)".
Le chef du gouvernement turc prévoit de se rendre dans l'enclave palestinienne à l'occasion de son prochain voyage en Égypte. "Nous sommes encore en discussions avec la partie égyptienne à ce sujet. Rien n'a pour l'instant été décidé" déclarait-t-il, mardi 6 septembre 2011 à Ankara. Une visite qui pourrait bel et bien ébrecher définitivement les relations entre la Turquie et Israël, anciens alliés stratégiques dans la région.