
La précédente réunion du MED7 s'était déroulée en juin 2019 à La Valette (photo : DR)
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EUROPE DU SUD. La cité balnéaire de Porticcio, près d'Ajaccio en Corse, accueillera, jeudi 10 septembre 2020, le Sommet MED7 qui réunit les pays du Sud de l'Union européenne. La France accueillera pour la première fois cet évènement informel dont la dernière édition a eu lieu à La Valette (Malte) en juin 2019. Outre le président français Emmanuel Macron, devraient être présents Nikos Anastadiades, président de la République de Chypre, Pedro Sanchez, président du gouvernement espagnol, Antonio Costa, premier ministre portugais, Giuseppe Conte, président du Conseil des ministres italien, Kyriakos Mitsotakis, premier ministre grec, et Robert Abela, premier ministre maltais.
Au menu des discussions figurera comme plat principal (voir de résistance !) la crise dans les eaux méditerranéennes orientales. La Turquie continue à convoiter les potentiels gisements gaziers en prospectant au large de la Grèce et de Chypre, dans des zones contestées. Et ce, malgré les menaces de l'Union européenne. La tension ne cesse de monter notamment entre Athènes (soutenue par Paris) et Ankara, pourtant deux membres de l'Otan, et les petites phrases s'enchaînent. Face au risque d'embrasement militaire, la Grèce parle même d'acquérir dix-huit avions de chasse Rafale (Dassault Aviation) selon les médias grecs.
Il faudra éviter l'escalade tout en se montrant ferme. Pour cela une unité européenne, commençant par celle entre pays du Sud, s'avère nécessaire. C'est ce qu'Emmanuel Macron tentera d'obtenir en Corse à deux semaines du Sommet européen des 24 et 25 septembre à Bruxelles qui traitera aussi du sujet des relations entre l'UE et la Turquie.
A Porticcio, les sept pays évoqueront également des questions migratoires, de la crise libyenne et des relations avec les pays de la rive Sud de la Méditerranée.
Au menu des discussions figurera comme plat principal (voir de résistance !) la crise dans les eaux méditerranéennes orientales. La Turquie continue à convoiter les potentiels gisements gaziers en prospectant au large de la Grèce et de Chypre, dans des zones contestées. Et ce, malgré les menaces de l'Union européenne. La tension ne cesse de monter notamment entre Athènes (soutenue par Paris) et Ankara, pourtant deux membres de l'Otan, et les petites phrases s'enchaînent. Face au risque d'embrasement militaire, la Grèce parle même d'acquérir dix-huit avions de chasse Rafale (Dassault Aviation) selon les médias grecs.
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