MEDITERRANEE. Le coût économique et social des réfugiés syriens conduit les pays voisins à durcir leur position. Le ministre des affaires étrangères du gouvernement Turque, Mevlut Cavusoglu, estimait mardi 18 novembre que le nombre de réfugiés syriens en Turquie pourrait doubler et dépasser la barre des trois millions si la ville d'Alep tombe aux mains des islamistes ou du régime de Damas.
La Turquie abrite actuellement une vingtaine de camps de réfugiés. Mais l'essentiel des populations qui fuient la guerre civile erre loin des infrastructures mises en place et donc ne bénéficie d'aucune assistance.
L'afflux de réfugiés aurait déjà coûté plus de 4,5 mrds$ (3,6 mrds€) à la Turquie. Officiellement, le gouvernement turc n'a pas fermé ses portes aux réfugiés, mais dans de nombreuses villes turques, la pression est telle que les habitants commencent à réagir violemment à ce qu'ils considèrent comme une invasion. Confrontés à la misère, les Syriens sont devenus en Turquie une main-d'œuvre extrêmement bon marché qui désorganise le marché local du travail.
La Turquie abrite actuellement une vingtaine de camps de réfugiés. Mais l'essentiel des populations qui fuient la guerre civile erre loin des infrastructures mises en place et donc ne bénéficie d'aucune assistance.
L'afflux de réfugiés aurait déjà coûté plus de 4,5 mrds$ (3,6 mrds€) à la Turquie. Officiellement, le gouvernement turc n'a pas fermé ses portes aux réfugiés, mais dans de nombreuses villes turques, la pression est telle que les habitants commencent à réagir violemment à ce qu'ils considèrent comme une invasion. Confrontés à la misère, les Syriens sont devenus en Turquie une main-d'œuvre extrêmement bon marché qui désorganise le marché local du travail.
Ne manquez pas !
-
La France numéro un mondial de la répression anticoncurrentielle avec 1,8 mrd€ d'amendes dressées en 2020
-
Renault enregistre en 2020 une perte historique de 8 mrds€
-
Le ciel français vire au rouge écarlate avec les pertes abyssales d'Air France, d'ADP et d'Airbus
-
Mario Draghi se porte au chevet de l'Italie et promet des remèdes radicaux
La Jordanie et le Liban sont confrontés aux mêmes problèmes, la barrière linguistique en moins. Le Liban a annoncé fin octobre 2014 qu'il n'acceptait plus de réfugiés syriens, sauf cas exceptionnels. Ce pays relativement riche, mais petit et fragile politiquement, abrite déjà plus de 1,1 million de réfugiés syriens. Un nombre considérable pour un pays de 5 millions d'habitants. Comme en Turquie, cet afflux provoque des tensions sociales, notamment en terme d'emplois avec un effondrement du marché du travail et d'éducation car les écoles sont archi-pleines.
L'Europe et les États-Unis ne soulagent pas la pression sur les pays riverains de la Syrie et n'ouvrent leurs frontières qu'au compte-gouttes.
L'Europe et les États-Unis ne soulagent pas la pression sur les pays riverains de la Syrie et n'ouvrent leurs frontières qu'au compte-gouttes.