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LIBYE. En pleine instabilité politique du pays, la Banque centrale de Libye (CBL) a publié, mercredi 5 janvier 2022, ses résultats pour l'année 2021. Selon ce document, les recettes étrangères de la Libye se sont élevées à 22,9 mrds$ (20,27 mrds€) pour des dépenses du gouvernement de 24,5 mrds$ (21,69 mrds€). Ce déficit de 1,6 mrd$ (1,4 mrd€) a été couvert par la CBL grâce à ses réserves.
Les revenus pétroliers ont représenté 103,4 mrds de dinars libyens (22,39 mrds$ - 19,90 mrds€), soit 97% des revenus de l'État libyen.
Alors que le budget 2021 n'a pas été voté par le Parlement, la loi libyenne prévoit que le gouvernement peut recevoir, par versements mensuels, l'équivalent du budget de l'année précédente pour mener son action et rémunérer ses agents.
Les salaires de services publics ont atteint les 33,1 mrds de dinars libyens (6,37 mrds€ soit 39% des dépenses totales), les subventions publiques 20,8 mrds (4 mrds€ - 24%) dont 3 milliards pour les médicaments, 2 milliards pour l'allocation de mariage et 4,4 milliard pour l'allocation pour enfants. Le document de la CBL observe que les subventions aux carburants occupent toujours la plus grande part des subventions pour atteindre près de 50% du total versé. "Ceci est un problème qui devrait être abordé, car il entraîne une distribution injuste et un gaspillage de l'argent public", relève-t-il.
Les revenus pétroliers ont représenté 103,4 mrds de dinars libyens (22,39 mrds$ - 19,90 mrds€), soit 97% des revenus de l'État libyen.
Alors que le budget 2021 n'a pas été voté par le Parlement, la loi libyenne prévoit que le gouvernement peut recevoir, par versements mensuels, l'équivalent du budget de l'année précédente pour mener son action et rémunérer ses agents.
Les salaires de services publics ont atteint les 33,1 mrds de dinars libyens (6,37 mrds€ soit 39% des dépenses totales), les subventions publiques 20,8 mrds (4 mrds€ - 24%) dont 3 milliards pour les médicaments, 2 milliards pour l'allocation de mariage et 4,4 milliard pour l'allocation pour enfants. Le document de la CBL observe que les subventions aux carburants occupent toujours la plus grande part des subventions pour atteindre près de 50% du total versé. "Ceci est un problème qui devrait être abordé, car il entraîne une distribution injuste et un gaspillage de l'argent public", relève-t-il.
27% des dépenses consacrées à des projets de développement
En tout, le gouvernement a dépensé 17,4 mrds de dinars (3,34 mrds€) pour le développement (20% des dépenses), 8 mrds (1,54 mrds€) pour les dépenses de fonctionnement (9%) et 6,5 mrds (1,25 mrds€) pour sa section "Urgences". Les dépenses en devises du gouvernement ont diminué au cours de cet exercice par rapport aux années précédentes, malgré que les dépenses de développement - dont inclues certaines dépenses de la section "Urgences consacrées à des projets de développement - aient progressé de 27%. Comprenant les routes, les hôpitaux, les écoles et certains projets de logements, elles n'avaient pas dépassé la barre des 4% les années précédentes.
La CBL précise que les crédits documentaires (pour sécuriser les transactions internationales via les banques) ont représenté environ 45% des utilisations de liquidités en devises (10,7 mrds$) et 85% des dépenses d'urgence ont été consacrées au développement du pays, soit 6 mrds$ (5,3 mrds€). Dans son analyse, l'institution relève que les recettes douanières ne sont pas proportionnelles au volume des crédits documentaires ouverts par les banques.
La CBL précise que les crédits documentaires (pour sécuriser les transactions internationales via les banques) ont représenté environ 45% des utilisations de liquidités en devises (10,7 mrds$) et 85% des dépenses d'urgence ont été consacrées au développement du pays, soit 6 mrds$ (5,3 mrds€). Dans son analyse, l'institution relève que les recettes douanières ne sont pas proportionnelles au volume des crédits documentaires ouverts par les banques.