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FRANCE. Numéricable-SFR veut racheter Bouygues Telecom. L'information a été confirmée lundi 22 juin 2015 par un communiqué publié sur le site d'Altice, la maison mère de Numéricable-SFR. Un texte laconique en Anglais de trois lignes sans aucune précision, si ce n'est qu'Altice "mettra à jour en temps voulu" ce communiqué.
Selon le Journal du Dimanche (JDD) la transaction s'élèverait à 10 mrds€. L'annonce fait du bruit dans le monde des télécoms et dans celui de la politique française.
Emmanuel Macron, ministre français de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique s’oppose à ce rachat. « Je dis et répète que la consolidation n'est pas aujourd'hui souhaitable » Le ministre français des finances et des Comptes publics, Michel Sapin partage le même avis, « Si c’est pour tout concentrer et faire monter les prix, je pense que personne ne serait gagnant. »
En Autriche, une situation similaire confirme les craintes des ministres. Le marché constate une hausse de 10% des forfaits depuis le passage de quatre à trois opérateurs téléphoniques.
L'Unsa (union nationale des syndicats autonomes), premier syndicat chez SFR prévient, si l'offre se concrétise, « ce sera une catastrophe pour l'emploi, au regard des doublons en interne et dans la filiale télécoms. »
Les leaders des télécoms en France semblent pourtant se mettre d’accord. Numéricable-SFR reprendrait la base de client de Bouygues Telecom et de Free, son réseau et une partie des fréquences. Leur concurrent Orange serait même prêt à reprendre une partie des salariés pour faire face aux 11 000 départs à la retraite que va connaître la compagnie d’ici à 2020.
Le seul à ne pas voir cela d’un bon œil reste Bouygues Telecom. « Trois des quatre opérateurs du secteur considèrent que ce serait mieux à trois. Sauf nous », affirmait encore mardi Olivier Roussat, le PDG de Bouygues Telecom, au colloque de l'Idate.
Selon le Journal du Dimanche (JDD) la transaction s'élèverait à 10 mrds€. L'annonce fait du bruit dans le monde des télécoms et dans celui de la politique française.
Emmanuel Macron, ministre français de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique s’oppose à ce rachat. « Je dis et répète que la consolidation n'est pas aujourd'hui souhaitable » Le ministre français des finances et des Comptes publics, Michel Sapin partage le même avis, « Si c’est pour tout concentrer et faire monter les prix, je pense que personne ne serait gagnant. »
En Autriche, une situation similaire confirme les craintes des ministres. Le marché constate une hausse de 10% des forfaits depuis le passage de quatre à trois opérateurs téléphoniques.
L'Unsa (union nationale des syndicats autonomes), premier syndicat chez SFR prévient, si l'offre se concrétise, « ce sera une catastrophe pour l'emploi, au regard des doublons en interne et dans la filiale télécoms. »
Les leaders des télécoms en France semblent pourtant se mettre d’accord. Numéricable-SFR reprendrait la base de client de Bouygues Telecom et de Free, son réseau et une partie des fréquences. Leur concurrent Orange serait même prêt à reprendre une partie des salariés pour faire face aux 11 000 départs à la retraite que va connaître la compagnie d’ici à 2020.
Le seul à ne pas voir cela d’un bon œil reste Bouygues Telecom. « Trois des quatre opérateurs du secteur considèrent que ce serait mieux à trois. Sauf nous », affirmait encore mardi Olivier Roussat, le PDG de Bouygues Telecom, au colloque de l'Idate.
Réunion chez Bouygues
Cependant, la somme proposée par le groupe de Patrick Drahi (10 mrds€) pourrait changer la donne. Martin Bouygues refusait en 2014 une offre de 5 mrds venant de Free. Début 2015 Patrick Drahi repartait bredouille avec son offre de 7,5 mrds. Alors que tous ses conseillers le poussaient à vendre, Martin Bouygues souhaitait attendre une proposition de 11 mrds€, soit quasiment la valorisation totale du groupe Bouygues en Bourse (11,3 mrds€).
« Le conseil d'administration de Bouygues se réunira mardi 23 juin 2015 pour examiner la lettre d'Altice. Aucune négociation n'est en cours », affirme le groupe.
Si la transaction réussissait, SFR-Numéricable-Bouygues Télécom changerait le paysage des télécoms en France. Le nouvel ensemble deviendrait le premier opérateur mobile français en terme de client, 34 millions face à Orange et ses 27 millions de consommateurs.
Patrick Drahi entend continuer sa croissance externe après le rachat de Virgin mobile, de Telindus, de Portugal Telecom et de Suddenlink Communications aux Etats-Unis.
« Le conseil d'administration de Bouygues se réunira mardi 23 juin 2015 pour examiner la lettre d'Altice. Aucune négociation n'est en cours », affirme le groupe.
Si la transaction réussissait, SFR-Numéricable-Bouygues Télécom changerait le paysage des télécoms en France. Le nouvel ensemble deviendrait le premier opérateur mobile français en terme de client, 34 millions face à Orange et ses 27 millions de consommateurs.
Patrick Drahi entend continuer sa croissance externe après le rachat de Virgin mobile, de Telindus, de Portugal Telecom et de Suddenlink Communications aux Etats-Unis.