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Pour l'AFG, le GNL est le plus propre des carburants marins (logo AFG)
FRANCE. Dans un rapport de quarante pages dévoilé jeudi 1er septembre 2016, l'Association française du gaz (AFG) envisage le développpement de l'utilisation du Gaz naturel liquéfié (GNL) comme carburant marin et fluvial.
Cette communication s'inscrit dans le cadre de la transition énergétique. Elle apporte une contribution à l'élaboration du Cadre d'action national pour le déploiement des infrastructures pour carburants alternatifs (CANCA) de la France.
L'association envisage un déploiement progressif du GNL carburant dans les ports français sur les trois façades maritimes (sept ports concernés) ainsi que sur les cinq couloirs fluviaux (onze ports intérieurs). Selon cette étude, des besoins en GNL carburant apparaissent dès 2020 pour les ports maritimes et dès 2025 pour les ports intérieurs. A l'horizon 2030, ce sont entre 0,3 et 1 million de tonnes de GNL - soit 20 à 70% du marché actuel des soutes en France - qui seraient utilisés "comme source d'énergie pour les bateaux en France". Ces chiffres représentent cinq à quinze cargaisons de méthaniers standards. "Les premiers grands utilisateurs devraient être les paquebots de croisières" précise l'AFG.
Cette communication s'inscrit dans le cadre de la transition énergétique. Elle apporte une contribution à l'élaboration du Cadre d'action national pour le déploiement des infrastructures pour carburants alternatifs (CANCA) de la France.
L'association envisage un déploiement progressif du GNL carburant dans les ports français sur les trois façades maritimes (sept ports concernés) ainsi que sur les cinq couloirs fluviaux (onze ports intérieurs). Selon cette étude, des besoins en GNL carburant apparaissent dès 2020 pour les ports maritimes et dès 2025 pour les ports intérieurs. A l'horizon 2030, ce sont entre 0,3 et 1 million de tonnes de GNL - soit 20 à 70% du marché actuel des soutes en France - qui seraient utilisés "comme source d'énergie pour les bateaux en France". Ces chiffres représentent cinq à quinze cargaisons de méthaniers standards. "Les premiers grands utilisateurs devraient être les paquebots de croisières" précise l'AFG.
Nécessité de mesures incitatives
La France, tout comme ses voisins, ne dispose pas d'unité de production de GNL (usine de liquéfaction). Mais, elle compte quatre terminaux GNL bien répartis dans l'hexagone : Fos-Tonkin et Fos - Cavaou pour le port de Marseille-Fos, Montoir de Bretagne (port de Nantes Saint-Nazaire) et Dunkerque. Le premier avitaillement en GNL s'est déroulé en mai 2016 au Havre. "Le chargement des bateaux --l'avitaillement ou soutage-- en GNL peut se faire au niveau des terminaux méthaniers par camion-citerne ou encore en mer via des navires dédiés" indique le rapport.
Selon l'AFG, 'le GNL est le plus propre des carburants marins ou fluviaux existants. Il permet d'éliminer la quasi-totalité des SOx (oxydes de soufre) et des particules fines, de réduire de 85 à 90% les NOx (oxydes d'azote) et de réduire jusqu'à - 25% les émissions de CO2".
Reste que, avec un prix de pétrole très abordable, le GNL carburant va avoir besoin de mesures incitatives à son usage pour s'imposer ainsi que de soutien à l'investissement.
Lire l'intégralité du rapport sur le "Rôle du carburant marin et fluvial dans la transition énergétique pour la croissance verte"
Selon l'AFG, 'le GNL est le plus propre des carburants marins ou fluviaux existants. Il permet d'éliminer la quasi-totalité des SOx (oxydes de soufre) et des particules fines, de réduire de 85 à 90% les NOx (oxydes d'azote) et de réduire jusqu'à - 25% les émissions de CO2".
Reste que, avec un prix de pétrole très abordable, le GNL carburant va avoir besoin de mesures incitatives à son usage pour s'imposer ainsi que de soutien à l'investissement.
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