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FRANCE / MAROC / TUNISIE. Année de la biodiversité, 2010 devrait être aussi celle d’une professionnalisation accrue de la culture et de l’exploitation des plantes aromatiques et médicinales (PAM) en Méditerranée. Le pôle de compétitivité Pass (Pôle arômes, senteurs et saveurs) dont le siège est installé à Grasse, en a fait l’une de ses priorités.
Un premier pas a été franchi les 24 et 26 septembre 2009 avec l’organisation conjointe par Pass, l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II et l’Association marocaine pour le développement des plantes aromatiques et médicinales (Adepam) à Ifrane, au Maroc, du 1er congrès international PAM 2009.
La deuxième édition de ce congrès se tiendra les 22 et 23 novembre 2010 en Tunisie, à Hammamet. « Outre les échanges scientifiques et les rencontres B2B, nous proposerons en plus cette année des ateliers de formation et des sessions de transfert de technologie » explique Christian Gasquez, animateur du pôle de compétitivité. « L’objectif est de soutenir les efforts des producteurs des pays du sud de la Méditerranée (Maroc, Tunisie, Syrie, Egypte, etc.) pour améliorer la qualité de leurs produits afin de mieux répondre aux exigences des acheteurs européens ».
L’étape suivante, en 2011, sera de créer une fédération méditerranéenne des PAM pour développer les échanges commerciaux et les transferts de technologie entre les rives sud et nord de la Méditerranée.
Un observatoire mondial du naturel à Grasse
Ce projet global associe une pépinière d’entreprises (InnovaGrasse), une nouvelle zone d’activités (AromaGrasse), le Musée international de la parfumerie, une plate-forme technologique de chimie analytique (Erini, projet labellisé par Pass d’un coût de 3 M€) et la création d’une filière universitaire dédiée par l’Université de Nice Sophia, opérationnelle depuis février 2010.
L’Observatoire mondial du naturel vise à faire de Grasse le centre d’expertise du naturel (extraction, transformation, contrôle qualité, production pilote de nouveaux produits et tests pour conforter la sécurité des consommateurs). Une ambition qui peut prendre appui sur la biodiversité méditerranéenne, particulièrement riche dans le domaine des PAM, mais scientifiquement inexploitée jusqu’à présent.
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