EUROPE. En dehors de l’Islande, tous les pays candidats pour intégrer l’Union européenne se situent en Méditerranée, sur la côte Adriatique ou tout près d’elle. La Croatie sera sans aucun doute le prochain Etat membre de l’UE. Dans son sillage, devraient suivre les autres Etats de l’ex-Yougoslavie. La Turquie, si elle avance dans son partenariat avec l’Europe, stagne sur la question de l’adhésion.
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La Croatie sera sans aucun doute le 28e Etat membre européen. (photo EC)
Les pays candidats
La Croatie
Candidate depuis 2004, la Croatie intègre à vitesse grand V les 35 chapitres de l’acquis communautaire. Elle espère être intégrée au plus vite dans le club européen, sans attendre les autres pays des Balkans plus à la traîne, notamment du point de vue économique. Le Parlement européen s’est prononcé en février 2011 en faveur d’une résolution qui envisage l’entrée de la Croatie dans l’UE dans les mois à venir.
L’Ancienne république yougoslave de Macédoine (ARYM)
Candidate depuis 2005, la Macédoine fait les frais d’un différend avec la Grèce qui refuse que le pays utilise le nom de « République de Macédoine » qu’elle juge faire partie de son patrimoine. Des négociations sont en cours à ce sujet, sous l’égide de la Commission européenne et de l’ONU. Mais en attendant de trouver une solution, la Grèce bloque la procédure d’adhésion de l’ARYM à l’UE.
Le Montenegro
Le Montenegro a accédé en décembre 2010 au statut de candidat à l’adhésion à l’UE qu’il attendait depuis fin 2008. Mais le pays doit d’abord régler des problèmes relatifs à « la corruption, la criminalité organisée, les cas de discrimination et les atteintes à la liberté des médias » avant de devenir membre à part entière, selon les députés de Strasbourg.
La Turquie
La Turquie a accédé au statut de candidat à l’adhésion à l’Union européenne en 1999, douze ans après avoir déposé sa candidature, en 1987. Si les arguments économiques et politiques ne manquent pas en faveur de la Turquie, son intégration à l’UE pose d’autres questions aux Etats membres : à cheval entre l’Europe et l’Asie (96% du territoire turc se situe sur le continent asiatique), la Turquie serait le second pays européen le plus peuplé après l’Allemagne, avec 74 millions d’habitants, ce qui lui octroierait un poids considérable dans les décisions européennes. Le respect des droits de l’homme ne satisfait pas encore aux exigences européennes. La France et l’Autriche ont en outre conditionné l’entrée de la Turquie dans l’UE à un référendum national. La Turquie ne reconnaît pas Chypre, ce qui représente également un frein considérable. Enfin, l’Islam, religion majoritaire dans le pays, semble effrayer certains Etats parmi les 27.
La Turquie est donc un partenaire privilégié de l’Union, mais les observateurs sont sceptiques sur son adhésion dans les années à venir. Le pays poursuit toutefois ses efforts dans la transposition en droit de l’acquis communautaire. Dans cet esprit, consultés par référendum, les Turcs ont voté en faveur de la révision de leur constitution en septembre 2010.
Candidate depuis 2004, la Croatie intègre à vitesse grand V les 35 chapitres de l’acquis communautaire. Elle espère être intégrée au plus vite dans le club européen, sans attendre les autres pays des Balkans plus à la traîne, notamment du point de vue économique. Le Parlement européen s’est prononcé en février 2011 en faveur d’une résolution qui envisage l’entrée de la Croatie dans l’UE dans les mois à venir.
L’Ancienne république yougoslave de Macédoine (ARYM)
Candidate depuis 2005, la Macédoine fait les frais d’un différend avec la Grèce qui refuse que le pays utilise le nom de « République de Macédoine » qu’elle juge faire partie de son patrimoine. Des négociations sont en cours à ce sujet, sous l’égide de la Commission européenne et de l’ONU. Mais en attendant de trouver une solution, la Grèce bloque la procédure d’adhésion de l’ARYM à l’UE.
Le Montenegro
Le Montenegro a accédé en décembre 2010 au statut de candidat à l’adhésion à l’UE qu’il attendait depuis fin 2008. Mais le pays doit d’abord régler des problèmes relatifs à « la corruption, la criminalité organisée, les cas de discrimination et les atteintes à la liberté des médias » avant de devenir membre à part entière, selon les députés de Strasbourg.
La Turquie
La Turquie a accédé au statut de candidat à l’adhésion à l’Union européenne en 1999, douze ans après avoir déposé sa candidature, en 1987. Si les arguments économiques et politiques ne manquent pas en faveur de la Turquie, son intégration à l’UE pose d’autres questions aux Etats membres : à cheval entre l’Europe et l’Asie (96% du territoire turc se situe sur le continent asiatique), la Turquie serait le second pays européen le plus peuplé après l’Allemagne, avec 74 millions d’habitants, ce qui lui octroierait un poids considérable dans les décisions européennes. Le respect des droits de l’homme ne satisfait pas encore aux exigences européennes. La France et l’Autriche ont en outre conditionné l’entrée de la Turquie dans l’UE à un référendum national. La Turquie ne reconnaît pas Chypre, ce qui représente également un frein considérable. Enfin, l’Islam, religion majoritaire dans le pays, semble effrayer certains Etats parmi les 27.
La Turquie est donc un partenaire privilégié de l’Union, mais les observateurs sont sceptiques sur son adhésion dans les années à venir. Le pays poursuit toutefois ses efforts dans la transposition en droit de l’acquis communautaire. Dans cet esprit, consultés par référendum, les Turcs ont voté en faveur de la révision de leur constitution en septembre 2010.
Les candidats potentiels
Les candidatures de la Serbie, de la Bosnie-et-Herzégovine, de l’Albanie et du Kosovo ne sont que potentielles pour le moment.
Ces pays dont le commerce extérieur repose presque exclusivement sur les Etats de l’UE bénéficient d’accords particuliers visant à faciliter les échanges avec l’Europe et à enclencher le processus de candidature officiel. Outre la faiblesse de leur économie, ces pays doivent également régler des problèmes entre eux, réminiscences de l’ex-Yougoslavie, avant de devenir membre de l’UE.
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