
Fincantieri n'a pas séduit (photo Sbarbaro/wikipedia)
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ITALIE. Les bijoux de famille de l’État italien manquent d’attrait. Pour preuve, les mauvais résultats encaissés par le leader des chantiers navals Fincantieri contrôlé à 99,355% par Fintecna SpA, la société financière du ministère du Trésor lors de son introduction en bourse en juin 2014. Face à la froideur des investisseurs institutionnels, le leader des chantiers navals Fincantieri a réduit d’un tiers le nombre d’actions placées en bourse.
Ce demi-échec semble maintenant pousser le ministère du Trésor à revoir sa feuille de route sur ses privatisations. Du coup, les premières entreprises publiques qui devaient emprunter rapidement le chemin de la bourse milanaise, Poste Italiane et Enav, la compagnie publique de service de navigation aérienne, devront attendre.
Les comptes du secteur postal, qui devait rapporter entre 4 et 5 mrds€ avec son introduction en bourse, sont dans le rouge. Dans ce contexte, la société n’est pas suffisamment appétissante pour les investisseurs. Le scénario est quasiment identique pour Enav.
Du côté des ventes immobilières, les choses ne vont pas mieux. Peu d’offres et surtout des montants particulièrement bas ont été offerts durant les enchères pour la vente d’une ile vénitienne et d’un hôpital militaire du 19e siècle. Vu l’ampleur de la dette italienne, les investisseurs craignent que le gouvernement introduise de nouvelles taxes sur la pierre.
Ce demi-échec semble maintenant pousser le ministère du Trésor à revoir sa feuille de route sur ses privatisations. Du coup, les premières entreprises publiques qui devaient emprunter rapidement le chemin de la bourse milanaise, Poste Italiane et Enav, la compagnie publique de service de navigation aérienne, devront attendre.
Les comptes du secteur postal, qui devait rapporter entre 4 et 5 mrds€ avec son introduction en bourse, sont dans le rouge. Dans ce contexte, la société n’est pas suffisamment appétissante pour les investisseurs. Le scénario est quasiment identique pour Enav.
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