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UNION EUROPEENNE. Alors qu'il débutait son intervention au Parlement de Strasbourg devant seulement une trentaine d'eurodéputés (sur 751 !!), mardi 4 juillet 2017, Jean-Claude Juncker a poussé un coup de gueule traitant le Parlement européen de "ridicule, très ridicule."
La sortie surprenante du président de la Commission européenne a fait bondir Antonio Tajani, président du Parlement européen, qui l'a interrompu pour l'inviter sévèrement à "une attitude plus respectueuse" et à "utiliser un autre vocabulaire" avant de lui indiquer "vous pouvez critiquer le Parlement, mais ce n'est pas la Commission qui doit contrôler le Parlement. C'est le Parlement qui doit contrôler la Commission."
Une violente joute verbale entre les deux hommes, pourtant de la même famille politique (PPE - Droite), s'en est suivie, Jean-Claude Juncker rétroquant ironiquement qu'il n'y avait qu'"un faible nombre de député à la plénière pour contrôler la Commission", avant de lancer qu'il n'assisterait "plus jamais à une réunion de ce type."
Cette plénière était destinée à faire le point sur le bilan de la présidence maltaise de l'Union européenne, remplacée depuis le 1er juillet 2017 par l'Estonie, selon le principe d'une présidence tournante tous les six mois. Selon le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, qui s'exprimait devant Joseph Muscat, premier ministre de Malte, "le Parlement doit respecter y compris les présidences de plus petits pays" de l'Union européenne."
La sortie surprenante du président de la Commission européenne a fait bondir Antonio Tajani, président du Parlement européen, qui l'a interrompu pour l'inviter sévèrement à "une attitude plus respectueuse" et à "utiliser un autre vocabulaire" avant de lui indiquer "vous pouvez critiquer le Parlement, mais ce n'est pas la Commission qui doit contrôler le Parlement. C'est le Parlement qui doit contrôler la Commission."
Une violente joute verbale entre les deux hommes, pourtant de la même famille politique (PPE - Droite), s'en est suivie, Jean-Claude Juncker rétroquant ironiquement qu'il n'y avait qu'"un faible nombre de député à la plénière pour contrôler la Commission", avant de lancer qu'il n'assisterait "plus jamais à une réunion de ce type."
Cette plénière était destinée à faire le point sur le bilan de la présidence maltaise de l'Union européenne, remplacée depuis le 1er juillet 2017 par l'Estonie, selon le principe d'une présidence tournante tous les six mois. Selon le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, qui s'exprimait devant Joseph Muscat, premier ministre de Malte, "le Parlement doit respecter y compris les présidences de plus petits pays" de l'Union européenne."