
Staffan de Mistura doit convaincre les différentes parties de négocier l'après-conflit (photo : Onu)
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SYRIE. A l'initiative des Nations unies, Genève accueille, à partir de mardi 28 novembre 2017, l'ensemble des acteurs syriens du conflit qui mine le pays depuis six ans. Pour l'instant, la délégation représentant le pouvoir en place n'est pas encore arrivée comme le confirme Staffan de Mistura, médiateur de l'Onu pour la Syrie : "Le gouvernement n'a pas encore confirmé sa participation aux négociations de Genève, mais a indiqué qu'il nous contacterait très bientôt", affirme-t-il. Selon l'agence officielle syrienne Sana, la délégation du gouvernement de Damas devrait arriver mercredi 29 novembre 2017 dans la ville suisse.
L'opposition se présente en force à Genève avec, pour la première fois, une délégation unique composée de toutes les mouvances des anti-al Assad. "Le terrorisme a été rejeté au profit d'un processus politique", se réjouit Staffan de Mistura. Plus de 200 représentants de la société civile syrienne participent également à cette réunion dont le Conseil consultatif des femmes syriennes.
Au programme de ce huitième cycle de pourparlers, figure la rédaction d'une nouvelle constitution et l'organisation d'élections dans le pays. "Je n'accepterai aucune condition préalable de la part d'aucune des deux parties", souligne le représentant de l'Onu. Un voeu sans doute pieux tant la tâche s'avère ardue, entre un pouvoir qui se renforce au fur et à mesure de ses victoires militaires, tant face à Daech qu'à ceux qu'il désigne par le terme de "rebelles" assis à la même table de négociation et des membres de l'opposition qui continuent à réclamer le départ de Bachar Al-Assad avant toute discussion. C'est d'ailleurs pour protester contre certaines déclarations en ce sens que la délégation du gouvernement syrien arrivera avec un petit retard.
Staffan de Mistura reste cependant bien décidé à avancer dans les négociations alors que Russie, Iran et Turquie tentent de préparer un contre-conférence : le congrès des peuples de Syrie. Tout en demandant à l'Onu son adoubement.
Selon le représentant de l'Onu, la reconstruction de la Syrie demandera un investissement de plus de 250 mrds$.
L'opposition se présente en force à Genève avec, pour la première fois, une délégation unique composée de toutes les mouvances des anti-al Assad. "Le terrorisme a été rejeté au profit d'un processus politique", se réjouit Staffan de Mistura. Plus de 200 représentants de la société civile syrienne participent également à cette réunion dont le Conseil consultatif des femmes syriennes.
Au programme de ce huitième cycle de pourparlers, figure la rédaction d'une nouvelle constitution et l'organisation d'élections dans le pays. "Je n'accepterai aucune condition préalable de la part d'aucune des deux parties", souligne le représentant de l'Onu. Un voeu sans doute pieux tant la tâche s'avère ardue, entre un pouvoir qui se renforce au fur et à mesure de ses victoires militaires, tant face à Daech qu'à ceux qu'il désigne par le terme de "rebelles" assis à la même table de négociation et des membres de l'opposition qui continuent à réclamer le départ de Bachar Al-Assad avant toute discussion. C'est d'ailleurs pour protester contre certaines déclarations en ce sens que la délégation du gouvernement syrien arrivera avec un petit retard.
Staffan de Mistura reste cependant bien décidé à avancer dans les négociations alors que Russie, Iran et Turquie tentent de préparer un contre-conférence : le congrès des peuples de Syrie. Tout en demandant à l'Onu son adoubement.
Selon le représentant de l'Onu, la reconstruction de la Syrie demandera un investissement de plus de 250 mrds$.