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ITALIE. L’association des ports italiens, l’Assoporti, sonne l’alarme sur la menace de récession qui obscurcit l’horizon des principaux ports transalpins pour les trois prochaines années. Réunis à Trieste le 23 octobre, les dirigeants de l’association qui regroupe les 24 ports de commerce italiens ont demandé au gouvernement de débloquer une aide exceptionnelle de 2 milliards d’euros en faveur de la place portuaire.
Selon l’exécutif de l’Assoporti, "les lourdes hypothèques qui pèsent sur le transport de marchandises par voie maritime dans le monde pour les trois prochaines années mettent en péril l’avenir des ports italiens". Face au spectre de la crise, les autorités portuaires souhaitent que Rome leur attribue une enveloppe de 2 milliards d’euros sur les 15 milliards du fonds d’aide au développement des infrastructures de la Banque européenne d’investissement (BEI).
En contrepartie de cet engagement, les dirigeants des ports se disent prêts à réduire de 30 à 50 % les péages et autres taxes portuaires.
Selon l’exécutif de l’Assoporti, "les lourdes hypothèques qui pèsent sur le transport de marchandises par voie maritime dans le monde pour les trois prochaines années mettent en péril l’avenir des ports italiens". Face au spectre de la crise, les autorités portuaires souhaitent que Rome leur attribue une enveloppe de 2 milliards d’euros sur les 15 milliards du fonds d’aide au développement des infrastructures de la Banque européenne d’investissement (BEI).
En contrepartie de cet engagement, les dirigeants des ports se disent prêts à réduire de 30 à 50 % les péages et autres taxes portuaires.
Un nouveau fonds pour le draguage des bassins
En marge de ce coup de pouce, l’association a demandé au palais Chigi une enveloppe de 300 à 500 millions d’euros destinée à abonder un nouveau fonds pour le draguage des bassins portuaires.
« La communauté portuaire italienne est à un tournant : ni elle, ni le pays ne peuvent se payer le luxe d’une période stagnation », affirme Francesco Nerli, président de l’Assoporti.
Et le dirigeant d’en appeler à un consensus entre la majorité parlementaire et le gouvernement sur le devenir des ports transalpins.
« La communauté portuaire italienne est à un tournant : ni elle, ni le pays ne peuvent se payer le luxe d’une période stagnation », affirme Francesco Nerli, président de l’Assoporti.
Et le dirigeant d’en appeler à un consensus entre la majorité parlementaire et le gouvernement sur le devenir des ports transalpins.