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Selon, Antoine Frémont, professeur à l'Inrets, les ports de Méditerranée doivent imiter le développement des ports chinois. (Photo NBC).
FRANCE. « La croissance du trafic maritime depuis les ports d’Extrême-Orient vers l’Ouest est une opportunité pour les ports de Méditerranée. La priorité doit être donnée à l’interconnexion des modes de transport. Le transport routier ne devrait se faire que sur une distance de 200 km tout au plus. Il est nécessaire de faire sauter les goulets d’étranglement», a indiqué le 15 mai 2009 Luis Valente de Oliveira, coordinateur européen des autoroutes de la mer lors de la clôture des travaux de la Conférence annuelle de l’Organisation des ports maritimes européens (Espo).
Où faut-il créer des corridors de fret ferroviaire ? La question se pose dans le cadre de la révision en cours des réseaux transeuropéens de transport.
L’approche retenue est avant tout régionale et nécessite d’identifier les grands bassins de consommation et les schémas de transport des logisticiens et chargeurs.
Pour Antoine Frémont, Professeur à l’Inrets, mieux vaut privilégier « Valence, Marseille et Barcelone » (trois ports qui donnent accès au marché européen) à « Gioia Tauro et Algesiras qui ne sont que des purs hubs de transbordement ».
Où faut-il créer des corridors de fret ferroviaire ? La question se pose dans le cadre de la révision en cours des réseaux transeuropéens de transport.
L’approche retenue est avant tout régionale et nécessite d’identifier les grands bassins de consommation et les schémas de transport des logisticiens et chargeurs.
Pour Antoine Frémont, Professeur à l’Inrets, mieux vaut privilégier « Valence, Marseille et Barcelone » (trois ports qui donnent accès au marché européen) à « Gioia Tauro et Algesiras qui ne sont que des purs hubs de transbordement ».

Dominique Bussereau a indiqué que de nouveaux projets d'autoroutes de la mer étaient à l'étude. (Photo NBC)
Autoroutes de la mer : Nouveaux projets entre la France, l'Espagne et l' Italie
Les Pyrénées (par où transitent chaque jour 20 000 poids lourds) et les Alpes étant identifiés comme les principaux points noirs des réseaux de transports, les autoroutes de la mer et les projets d’autoroute ferroviaire devraient permettre de délester les autoroutes.
Le secrétaire d’Etat français aux Transports, Dominique Bussereau, présent lors des travaux de l’Espo a ainsi rappelé l’accord-franco espagnol portant sur le lancement fin 2009 de trois autoroutes de la mer entre Gijon, Vigo, côté espagnol, et Nantes et le Havre, côté français.
« Nous étudions parallèlement d’autres projets avec le Portugal, l’Italie et l’Espagne », a-t-il souligné, se félicitant des travaux de simplification engagés par la Commission européenne sur les modalités d’obtention des aides financières délivrées aux compagnies maritimes.
Les pays du Maghreb sont également impliqués dans le cadre du programme européen Meda-MoS. Mais, à la différence des lignes intra européennes, ils ne bénéficient pas d’une aide financière mais d’une assistance technique.
« Pour que les ports maritimes du Maghreb soient une source de développement pour leurs pays, ils doivent apporter de la valeur ajoutée et créer des zones franches logistiques », ajoute le Professeur Frémont qui se demande si, « en ces temps de crise, le marché est suffisamment vaste pour voir émerger de nouveaux hubs ».
Le secrétaire d’Etat français aux Transports, Dominique Bussereau, présent lors des travaux de l’Espo a ainsi rappelé l’accord-franco espagnol portant sur le lancement fin 2009 de trois autoroutes de la mer entre Gijon, Vigo, côté espagnol, et Nantes et le Havre, côté français.
« Nous étudions parallèlement d’autres projets avec le Portugal, l’Italie et l’Espagne », a-t-il souligné, se félicitant des travaux de simplification engagés par la Commission européenne sur les modalités d’obtention des aides financières délivrées aux compagnies maritimes.
Les pays du Maghreb sont également impliqués dans le cadre du programme européen Meda-MoS. Mais, à la différence des lignes intra européennes, ils ne bénéficient pas d’une aide financière mais d’une assistance technique.
« Pour que les ports maritimes du Maghreb soient une source de développement pour leurs pays, ils doivent apporter de la valeur ajoutée et créer des zones franches logistiques », ajoute le Professeur Frémont qui se demande si, « en ces temps de crise, le marché est suffisamment vaste pour voir émerger de nouveaux hubs ».