
La politique structurelle traditionnelle permet le désenclavement des régions. (Photo Europa)
La relance de l’outil de production, pourrait constituer en Méditerranée un remède à la crise.
Dans son dernier rapport sur « La crise et les voies de sortie de crise en Méditerranée », le Femise considère que « la stratégie économique de long terme doit reposer sur la poursuite de l’ouverture internationale (…) » tant au Nord qu’au Sud.
La politique structurelle traditionnelle dans les pays de Méditerranée s’appuyant sur le soutien à la réalisation de grandes infrastructures permet le désenclavement des régions.
« Il ne faut pas créer des îlots de richesse autour des capitales », lance le professeur Patrick Plane.
Cet enseignant à la faculté d’économie de Clermont-Ferrand prône une relance des politiques industrielles via la diversification des activités initiales, souvent issues de l’exploitation des matières premières. Il préconise également une plus grande ouverture vers les services exportés en prenant l’exemple des centres d’appels ou la montée en puissance des soins hospitaliers en Tunisie.
Les pays méditerranéens doivent élargir la base de leur secteur manufacturier pour supporter la concurrence.
Il leur faut également favoriser la formation des personnes et l'acquisition des compétences, l’accès au crédit des PME, alléger les formalités administratives et surtout mettre en place la convertibilité en veillant à instaurer un mécanisme de stabilisation via la Banque centrale européenne ou, pourquoi pas, créer une banque méditerranéenne.
Version anglaise
Article réalisé en partenariat avec la BEI
Lire aussi : Tunisie, terre d’accueil des IDE
: L’investissement domestique doit être la courroie d’entraînement des IDE
Dans son dernier rapport sur « La crise et les voies de sortie de crise en Méditerranée », le Femise considère que « la stratégie économique de long terme doit reposer sur la poursuite de l’ouverture internationale (…) » tant au Nord qu’au Sud.
La politique structurelle traditionnelle dans les pays de Méditerranée s’appuyant sur le soutien à la réalisation de grandes infrastructures permet le désenclavement des régions.
« Il ne faut pas créer des îlots de richesse autour des capitales », lance le professeur Patrick Plane.
Cet enseignant à la faculté d’économie de Clermont-Ferrand prône une relance des politiques industrielles via la diversification des activités initiales, souvent issues de l’exploitation des matières premières. Il préconise également une plus grande ouverture vers les services exportés en prenant l’exemple des centres d’appels ou la montée en puissance des soins hospitaliers en Tunisie.
Les pays méditerranéens doivent élargir la base de leur secteur manufacturier pour supporter la concurrence.
Il leur faut également favoriser la formation des personnes et l'acquisition des compétences, l’accès au crédit des PME, alléger les formalités administratives et surtout mettre en place la convertibilité en veillant à instaurer un mécanisme de stabilisation via la Banque centrale européenne ou, pourquoi pas, créer une banque méditerranéenne.
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