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Les avions de Ryanair, ici à Lisbonne, vont être cloués au sol (photo : BL)
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MEDITERRANEE. Après la grève des pilotes irlandais, déclenchée mardi 24 juillet 2018 et qui se poursuit, le conflit s'étend aux hôtesses et stewards de Ryanair basés dans les pays méditerranéens (Espagne, Portugal, Italie) et en Belgique.
Les personnels de cabine, comme les autoentrepreneurs que sont souvent les pilotes, de la compagnie low cost réclament de meilleures rémunérations, la fin des différences salariales selon les statuts des personnels, l'élimination du travail temporaire et une application de la législation pays par pays, alors qu'ils dépendent tous de la loi irlandaise.
En Espagne, une réunion mardi 24 juillet 2018 au soir entre les responsables de Ryanair et cinq syndicats n'a pas réussi à désamorcer la situation. Ce pays représente 20 % des revenus de Ryanair. Les syndicats disent donc ne pas craindre les menaces de leur direction de revoir le calendrier d'hiver avec des réductions de flottes basées en Espagne et donc des suppressions d'emplois.
Ryanair devrait annuler préventivement pas moins de 600 vols mercredi 25 et jeudi 25 juillet 2018.
Depuis quelques mois, la compagnie irlandaise accepte l'existence de syndicats. Elle vient, par exemple, de reconnaître, vendredi 20 juillet 2018, le FIT CISL en Italie pour représenter son personnel de cabine. Ce syndicat, avec deux autres l'Anpac et l'Anpav, mène actuellement les négociations avec la direction. Deux autres syndicats ont été reconnus en Grande-Bretagne (Impact) et en Allemagne (Ver.di).
Dans un communiqué publié mardi 24 juillet 2018, Ryanair publie les salaires et conditions de travail du personnel de cabine. Ce texte affirme que les hôtesses et stewards gagnent plus de 40 000 € par an et ne peuvent voler plus de 900 heures par an. Un avis similaire a été publié le même jour pour les pilotes dont les gains s'élèveraient à environ 200 000 € par an. La compagnie publie preuve à l'appui plusieurs fiches de paie dont celle d'un capitaine espagnol (voir ci-dessous).
Les personnels de cabine, comme les autoentrepreneurs que sont souvent les pilotes, de la compagnie low cost réclament de meilleures rémunérations, la fin des différences salariales selon les statuts des personnels, l'élimination du travail temporaire et une application de la législation pays par pays, alors qu'ils dépendent tous de la loi irlandaise.
En Espagne, une réunion mardi 24 juillet 2018 au soir entre les responsables de Ryanair et cinq syndicats n'a pas réussi à désamorcer la situation. Ce pays représente 20 % des revenus de Ryanair. Les syndicats disent donc ne pas craindre les menaces de leur direction de revoir le calendrier d'hiver avec des réductions de flottes basées en Espagne et donc des suppressions d'emplois.
Ryanair devrait annuler préventivement pas moins de 600 vols mercredi 25 et jeudi 25 juillet 2018.
Depuis quelques mois, la compagnie irlandaise accepte l'existence de syndicats. Elle vient, par exemple, de reconnaître, vendredi 20 juillet 2018, le FIT CISL en Italie pour représenter son personnel de cabine. Ce syndicat, avec deux autres l'Anpac et l'Anpav, mène actuellement les négociations avec la direction. Deux autres syndicats ont été reconnus en Grande-Bretagne (Impact) et en Allemagne (Ver.di).
Dans un communiqué publié mardi 24 juillet 2018, Ryanair publie les salaires et conditions de travail du personnel de cabine. Ce texte affirme que les hôtesses et stewards gagnent plus de 40 000 € par an et ne peuvent voler plus de 900 heures par an. Un avis similaire a été publié le même jour pour les pilotes dont les gains s'élèveraient à environ 200 000 € par an. La compagnie publie preuve à l'appui plusieurs fiches de paie dont celle d'un capitaine espagnol (voir ci-dessous).
