
Quatre mises en examen dans l'affaire de dissimulation de mises de poker au casino cannois de Partouche (photo d'illustration: F.Dubessy)
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FRANCE. Benjamin Abou (37 ans) a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire dans la nuit de lundi 12 à mardi 13 mars 2018. Le président des casinos Partouche de la Grande Motte et 3.14 de Cannes est accusé d'abus de biens sociaux ainsi que le directeur général de l'établissement azuréen.
Tout deux ont interdiction de diriger ou de gérer des établissements de jeux et devront verser une caution de 30 000 €.
Dans la nuit du samedi 10 au dimanche 11 mars 2018, la police avait perquisitionné dans trois établissements du groupe (Cannes, la Grande Motte et Bandol) pour des soupçons de sous-déclaration de mises jouées lors de parties de poker. L'enquête se concentre désormais uniquement sur le casino de Cannes qui, comme le précise le groupe Partouche, reste ouvert.
Deux joueurs ont également été mis en examen pour complicité et recel d'abus de biens sociaux et placés sous contrôle judiciaire avec interdiction de paraître dans des casinos et des cercles de jeux. Ils devront verser respectivement des cautions de 20 000 et 4 000 €.
Les deux derniers placés en garde à vue, des joueurs, sont eux ressortis libres du bureau du procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux.
Le groupe Partouche (406,9 M€ de chiffre d'affaires en 2017 pour un bénéfice net de 37,4 M€) s'est porté partie civile pour "préserver ses droits, sachant qu'elle n'a aucune connaissance à l'heure actuelle des faits allégués", précise un communiqué du numéro deux français des casinos de jeux.
Tout deux ont interdiction de diriger ou de gérer des établissements de jeux et devront verser une caution de 30 000 €.
Dans la nuit du samedi 10 au dimanche 11 mars 2018, la police avait perquisitionné dans trois établissements du groupe (Cannes, la Grande Motte et Bandol) pour des soupçons de sous-déclaration de mises jouées lors de parties de poker. L'enquête se concentre désormais uniquement sur le casino de Cannes qui, comme le précise le groupe Partouche, reste ouvert.
Deux joueurs ont également été mis en examen pour complicité et recel d'abus de biens sociaux et placés sous contrôle judiciaire avec interdiction de paraître dans des casinos et des cercles de jeux. Ils devront verser respectivement des cautions de 20 000 et 4 000 €.
Les deux derniers placés en garde à vue, des joueurs, sont eux ressortis libres du bureau du procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux.
Le groupe Partouche (406,9 M€ de chiffre d'affaires en 2017 pour un bénéfice net de 37,4 M€) s'est porté partie civile pour "préserver ses droits, sachant qu'elle n'a aucune connaissance à l'heure actuelle des faits allégués", précise un communiqué du numéro deux français des casinos de jeux.