
Les participants à la table ronde sur l'innovation en Méditerranée lors du sixième Forum des pôles de compétitivité à Sophia Antipolis
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FRANCE / MÉDITERRANÉE. Quelle peut être la contribution des pôles de compétitivité au développement économique du bassin méditerranéen ? La question était au cœur des débats du sixième Forum des pôles de compétitivité organisé à Sophia Antipolis, les 18 et 19 novembre 2010, sur le thème de la coopération internationale.
Etats-Unis, Japon, Inde et plus largement tous les pays émergents, sont les cibles prioritaires de l’ouverture à l’international des pôles de compétitivité français. « Mais ils sont encore peu présents en Méditerranée » constate Pierre Laffitte, président de la Fondation Sophia Antipolis; et chargé depuis 2009, par le président de la république, Nicolas Sarkozy, de mettre en place un réseau innovation euro-méditerranéen.
Pourtant, poursuit Pierre Laffitte, « il y a un vrai potentiel. Le taux de croissance à l’Est et au Sud de la Méditerranée, entre 6% et 8% avant la crise, plus de 3% aujourd’hui, est supérieur à celui affiché par l’Union européenne. Et dans ce bassin de quelque 520 millions d’habitants, l’innovation fonctionne déjà comme un accélérateur de développement ».
Etats-Unis, Japon, Inde et plus largement tous les pays émergents, sont les cibles prioritaires de l’ouverture à l’international des pôles de compétitivité français. « Mais ils sont encore peu présents en Méditerranée » constate Pierre Laffitte, président de la Fondation Sophia Antipolis; et chargé depuis 2009, par le président de la république, Nicolas Sarkozy, de mettre en place un réseau innovation euro-méditerranéen.
Pourtant, poursuit Pierre Laffitte, « il y a un vrai potentiel. Le taux de croissance à l’Est et au Sud de la Méditerranée, entre 6% et 8% avant la crise, plus de 3% aujourd’hui, est supérieur à celui affiché par l’Union européenne. Et dans ce bassin de quelque 520 millions d’habitants, l’innovation fonctionne déjà comme un accélérateur de développement ».
Faire émerger un véritable espace régional méditerranéen
Ce potentiel commence à être perçu. Le pôle Capénergies, spécialisé dans les énergies non génératrices de gaz à effet de serre, a fait des pays méditerranéens l’une des ses priorités pour développer des partenariats en particulier dans le secteur solaire.Pass (Pôle arômes, senteurs et saveurs); après le Maroc en 2009, vient de signer un accord de coopération avec la Tunisie dans le secteur des plantes aromatiques et médicinales.
Dans le secteur des TIC, une coopération s’amorce. « Nous avons noué des partenariats avec le pôle Solutions communicantes sécurisées (SCS);» précise Khaled Jomni, directeur général du pôle tunisien Elgazala, dédié aux technologies de la communication.
Pour l’Egypte, Amr Aboualam, pdg deSmart Villages Company, fondateur du parc technologique du même nom spécialisé dans les TIC et l’ingénierie financière où travaillent aujourd’hui plus de 30 000 personnes, à l’ouest du Caire, insiste sur la nécessité, surtout en cette période de sortie de crise, « de développer des réseaux de partenariats en Méditerranée car, nous avons besoin de nouvelles idées et de nouveaux modèles de développement ».
Pour Michèle Gendreau-Massaloux, universitaire et chargée de mission au sein de l’Union pour la Méditerranée (UpM), « l’enjeu est autant culturel qu’économique. Il faut faire émerger une véritable espace régional méditerranéen. Les obstacles politiques sont réels, le report du sommet de l’UPM le confirme. Mais les pôles de compétitivité à travers une stratégie de mise en réseaux et une mutualisation de l’innovation peuvent y contribuer.»
Dans le secteur des TIC, une coopération s’amorce. « Nous avons noué des partenariats avec le pôle Solutions communicantes sécurisées (SCS);» précise Khaled Jomni, directeur général du pôle tunisien Elgazala, dédié aux technologies de la communication.
Pour l’Egypte, Amr Aboualam, pdg deSmart Villages Company, fondateur du parc technologique du même nom spécialisé dans les TIC et l’ingénierie financière où travaillent aujourd’hui plus de 30 000 personnes, à l’ouest du Caire, insiste sur la nécessité, surtout en cette période de sortie de crise, « de développer des réseaux de partenariats en Méditerranée car, nous avons besoin de nouvelles idées et de nouveaux modèles de développement ».
Pour Michèle Gendreau-Massaloux, universitaire et chargée de mission au sein de l’Union pour la Méditerranée (UpM), « l’enjeu est autant culturel qu’économique. Il faut faire émerger une véritable espace régional méditerranéen. Les obstacles politiques sont réels, le report du sommet de l’UPM le confirme. Mais les pôles de compétitivité à travers une stratégie de mise en réseaux et une mutualisation de l’innovation peuvent y contribuer.»