
L'Union européenne ne pratiquera pas la politique de la chaise vide pour assurer la stabilité de l'euro (photo F.Dubessy)
EUROPE. Réunis à Bruxelles le 7 mai 2010, les pays de la zone euro ont sans surprise approuvé dans la soirée la mise en place de l’aide à la Grèce sous forme de prêts de 110 mds€ sur trois ans, dont 80 mds€ à la charge de l’eurozone et 30 mds€ pour le Fonds monétaire international (FMI). L’argent commencera à arriver dans les caisses de l’Etat grec avant le 19 mai 2010.
Mais les dirigeants des Seize, poussés par la panique qui s’est emparée des marchés financiers à la fin de la semaine, sont aussi allés plus loin pour tenter d’enrayer les risques qui pèsent sur la monnaie unique.
Ils veulent ainsi mettre en place un mécanisme d’intervention pour « préserver la stabilité financière de la zone euro ». Les détails du dispositif n’ont pas été révélés. Il devrait toutefois reposer notamment sur des emprunts contractés par la Commission européenne et garantis par les Etats membres, ce qui permettrait d’accorder une assistance exceptionnelle à un Etat placé dans une situation grave. Mais il faut pour cela obtenir l’accord des 27 pays de l’Union européenne dont les ministres des Finances vont se réunir dimanche 9 mai 2010 pour plancher sur le sujet.
L’objectif, selon Jean-Claude Juncker, le président de l’Eurogroupe, est de mettre en place avant l’ouverture des marchés lundi 10 mai 2010 « une ligne de défense imperméable de la zone euro ».
Mais les dirigeants des Seize, poussés par la panique qui s’est emparée des marchés financiers à la fin de la semaine, sont aussi allés plus loin pour tenter d’enrayer les risques qui pèsent sur la monnaie unique.
Ils veulent ainsi mettre en place un mécanisme d’intervention pour « préserver la stabilité financière de la zone euro ». Les détails du dispositif n’ont pas été révélés. Il devrait toutefois reposer notamment sur des emprunts contractés par la Commission européenne et garantis par les Etats membres, ce qui permettrait d’accorder une assistance exceptionnelle à un Etat placé dans une situation grave. Mais il faut pour cela obtenir l’accord des 27 pays de l’Union européenne dont les ministres des Finances vont se réunir dimanche 9 mai 2010 pour plancher sur le sujet.
L’objectif, selon Jean-Claude Juncker, le président de l’Eurogroupe, est de mettre en place avant l’ouverture des marchés lundi 10 mai 2010 « une ligne de défense imperméable de la zone euro ».
Haro sur les spéculateurs et les agences de notation !
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La journée du 10 mai 2010 sera donc cruciale. Mais une chose est sure, la chasse aux spéculateurs et au diktat des agences de notation est ouverte ! Assurant que les spéculateurs « en seraient pour leurs frais », Nicolas Sarkozy, le président français, a assuré que les pays de la zone euro se battraient « sans merci ». « Nous ne pouvons pas laisser aller l’euro au gré de la spéculation. L’euro c’est l’Europe et l’Europe c’est la paix sur ce continent ».
Pour lui, tous les pays, y compris ceux hors de la zone euro, ont intérêt à une stabilisation de la monnaie unique. Avec la chancelière allemande, Angela Merkel, il appelle également à une réflexion sur le rôle des agences de notation.
Pour lui, tous les pays, y compris ceux hors de la zone euro, ont intérêt à une stabilisation de la monnaie unique. Avec la chancelière allemande, Angela Merkel, il appelle également à une réflexion sur le rôle des agences de notation.