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Thierry Pilenko, PDG de Technip, a baissé sa rémunération de 51% (photo Technip)
FRANCE. Selon une enquête réalisée par Facta, les rémunérations des dirigeants du CAC 40 ont augmenté de 10,1% en 2014. S'appuyant sur les rapports annuels des sociétés, le site dédié à l'information factuelle (data journalisme) évalue à 153 M€ le total de leurs revenus cumulés.
"L’augmentation est plus modérée s’agissant des rémunérations fixes, souvent stables d’un exercice sur l’autre, et même des rémunérations variables. Pour ces deux composantes réunies, la hausse est de seulement 5,2% en 2014 (3,1% sur le périmètre strictement comparable). On note toutefois la multiplication de formules de rémunérations variables « pluri-annuelles », parfois rattachées au moins pour partie à la variation du cours des actions" précise Facta.
Mais, l'augmentation des rémunérations s'explique surtout par les attributions d'actions et d'options dont le nombre progresse de 19,6% sur un an.
Les plus gros écarts entre 2013 et 2014 sont relevés dans le groupe Accor qui augmente de 269% la rémunération de son PDG (3,87 M€ en 2014) ce qui bénéficie à Sébastien Bazin (non présent en 2013 sur une partie de l'exercice), chez Renault avec une hausse de 174% des revenus de Carlos Ghosn (7,16 M€) mais une partie de cette somme reste conditionnelle, et dans le groupe Bouygues avec une progression de 82% de la rémunération de Martin Bouygues (1,67 M€).
A contrario, plusieurs patrons ont subi une baisse significative de leur rémunération comme Thierry Pilenko de Technip avec une chute de 51% à 1,98 M€, Maurice Lévy de Publicis (-37% à 2,83 M€) et Bernard Arnault de LVMH (-22% à 6,18 M€).
Facta décèle à, travers cette enquête "une relation assez nette entre la taille de l'entreprise, exprimée par sa capitalisation boursière, et la rémunération globale des dirigeants". En revanche, la convergence est plus faible entre la rémunération du dirigeant et le rendement pour l'actionnaire."
Mais, l'augmentation des rémunérations s'explique surtout par les attributions d'actions et d'options dont le nombre progresse de 19,6% sur un an.
Les plus gros écarts entre 2013 et 2014 sont relevés dans le groupe Accor qui augmente de 269% la rémunération de son PDG (3,87 M€ en 2014) ce qui bénéficie à Sébastien Bazin (non présent en 2013 sur une partie de l'exercice), chez Renault avec une hausse de 174% des revenus de Carlos Ghosn (7,16 M€) mais une partie de cette somme reste conditionnelle, et dans le groupe Bouygues avec une progression de 82% de la rémunération de Martin Bouygues (1,67 M€).
A contrario, plusieurs patrons ont subi une baisse significative de leur rémunération comme Thierry Pilenko de Technip avec une chute de 51% à 1,98 M€, Maurice Lévy de Publicis (-37% à 2,83 M€) et Bernard Arnault de LVMH (-22% à 6,18 M€).
Facta décèle à, travers cette enquête "une relation assez nette entre la taille de l'entreprise, exprimée par sa capitalisation boursière, et la rémunération globale des dirigeants". En revanche, la convergence est plus faible entre la rémunération du dirigeant et le rendement pour l'actionnaire."