
Le groupe de Lakshmi N. Mittal céde "gratuitement" ses parts dans trois entreprises en Algérie (photo ArcelorMittal)
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ALGÉRIE. Le gouvernement algérien a renationalisé, mercredi 7 octobre 2015, les parts du groupe ArcelorMittal dans trois sociétés en Algérie.
Un communiqué conjoint précise qu'"ArcelorMittal transférera ses participations minoritaires dans les deux sociétés ArcelorMittal Algérie et ArcelorMittal Tébessa ainsi que sa participation majoritaire dans ArcelorMittal Pipes & Tubes Algérie à la partie algérienne qui contrôlera de ce fait pleinement ces sociétés."
Selon le ministère algérien de l'Industrie et des Mines, "cette cession n'a pas donné lieu à une transaction financière. La cession des actions a été effectuée à titre gratuit." Il ajoute que la "coopération avec le Groupe ArcelorMittal se poursuivra à travers une assistance technique dont les termes seront arrêtés lors des prochaines semaines d'un commun accord entre les deux parties."
Une source proche du dossier a affirmé à econostrum.info qu’ "ArcelorMittal n’avait pas tenu ses engagements en matière de recapitalisation et de plan de développement. Le gouvernement a alors récupéré les actions sans contrepartie financière. "
Les trois sociétés ont été récupérées par le groupe public algérien Industries métallurgiques et sidérurgiques (IMETAL) lequel annoncera, d’ici à décembre 2015, la dénomination de la nouvelle entreprise sidérurgique dont l’Algérie détiendra la totalité des parts.
Cette décision de transfert du capital, qui met fin au partenariat avec le groupe sidérurgique ArcelorMittal, a été prise "dans le cadre de la recherche, par l’Algérie, de la meilleure voie pour relancer la sidérurgie", a déclaré, cité par l'agence APS, le ministre algérien de l’Industrie et des Mines.
Ce transfert constitue "le moyen d’atteindre les objectifs fixés qui sont de porter la production annuelle de produits sidérurgiques à dix millions de tonnes, d’assurer l’autosuffisance de l’Algérie et de mettre fin aux importations d’ici à 2017", a précisé Abdeslam Bouchouareb.
Le ministre, cité dans le communiqué, a déclaré que "cet accord permettra également de stabiliser le climat social au niveau des trois sociétés, pour améliorer leur rentabilité et préserver les emplois."
Un communiqué conjoint précise qu'"ArcelorMittal transférera ses participations minoritaires dans les deux sociétés ArcelorMittal Algérie et ArcelorMittal Tébessa ainsi que sa participation majoritaire dans ArcelorMittal Pipes & Tubes Algérie à la partie algérienne qui contrôlera de ce fait pleinement ces sociétés."
Selon le ministère algérien de l'Industrie et des Mines, "cette cession n'a pas donné lieu à une transaction financière. La cession des actions a été effectuée à titre gratuit." Il ajoute que la "coopération avec le Groupe ArcelorMittal se poursuivra à travers une assistance technique dont les termes seront arrêtés lors des prochaines semaines d'un commun accord entre les deux parties."
Une source proche du dossier a affirmé à econostrum.info qu’ "ArcelorMittal n’avait pas tenu ses engagements en matière de recapitalisation et de plan de développement. Le gouvernement a alors récupéré les actions sans contrepartie financière. "
Les trois sociétés ont été récupérées par le groupe public algérien Industries métallurgiques et sidérurgiques (IMETAL) lequel annoncera, d’ici à décembre 2015, la dénomination de la nouvelle entreprise sidérurgique dont l’Algérie détiendra la totalité des parts.
Cette décision de transfert du capital, qui met fin au partenariat avec le groupe sidérurgique ArcelorMittal, a été prise "dans le cadre de la recherche, par l’Algérie, de la meilleure voie pour relancer la sidérurgie", a déclaré, cité par l'agence APS, le ministre algérien de l’Industrie et des Mines.
Ce transfert constitue "le moyen d’atteindre les objectifs fixés qui sont de porter la production annuelle de produits sidérurgiques à dix millions de tonnes, d’assurer l’autosuffisance de l’Algérie et de mettre fin aux importations d’ici à 2017", a précisé Abdeslam Bouchouareb.
Le ministre, cité dans le communiqué, a déclaré que "cet accord permettra également de stabiliser le climat social au niveau des trois sociétés, pour améliorer leur rentabilité et préserver les emplois."