
A Amsterdam, le siège social de l'alliance accueille jeudi 29 novembre 2018 ses membres (photo : Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi)
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FRANCE / JAPON. Vingt-quatre heures après l'appel de Bruno Le Maire, ministre français de l'Economie, à conserver le siège de président de l'alliance au directeur général de Renault, les membres de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi sont apparus soudés.
Par un communiqué commun, publié jeudi 29 novembre 2018, alors que se tient le jour même à Amsterdam une réunion du groupement, les conseils d'administration des trois partenaires ont réaffirmé "de manière unanime et avec conviction... leur profond attachement à l'alliance". Elle est qualifiée de "plus grande alliance automobile du monde" et de "partenariat interculturel le plus ancien et le plus productif de l'industrie de l'automobile".
Selon le même texte, "depuis deux décennies, la réussite de l'alliance est inégalée (...) Nous restons pleinement engagés pour l'alliance". A eux trois, Renault, Nissan et Mitsubishi ont dépassé les 10,6 millions de véhicules (dans près de 200 pays) vendus en 2017.
L'arrestation à Tokyo suivie de la mise en garde à vue de Carlos Ghosn le 19 novembre 2018, faisait craindre un revirement des deux constructeurs automobiles japonais. D'autant plus que Nissan puis Mitsubishi ont décidé depuis de le relever de ses fonctions de président de leur groupes respectifs.
Lancée en 1999 par Louis Schweitzer, l'alliance (50% Renault, 50% Nissan) forte de 470 000 salariés se matérialise par des usines partagées qui utilisent des produits de l'une ou l'autre marque, des plate-formes communes pour assembler leurs voitures ainsi que des achats en commun et des équipes d'ingénieurs travaillant ensemble sur le développement de projets.
Par un communiqué commun, publié jeudi 29 novembre 2018, alors que se tient le jour même à Amsterdam une réunion du groupement, les conseils d'administration des trois partenaires ont réaffirmé "de manière unanime et avec conviction... leur profond attachement à l'alliance". Elle est qualifiée de "plus grande alliance automobile du monde" et de "partenariat interculturel le plus ancien et le plus productif de l'industrie de l'automobile".
Selon le même texte, "depuis deux décennies, la réussite de l'alliance est inégalée (...) Nous restons pleinement engagés pour l'alliance". A eux trois, Renault, Nissan et Mitsubishi ont dépassé les 10,6 millions de véhicules (dans près de 200 pays) vendus en 2017.
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Lancée en 1999 par Louis Schweitzer, l'alliance (50% Renault, 50% Nissan) forte de 470 000 salariés se matérialise par des usines partagées qui utilisent des produits de l'une ou l'autre marque, des plate-formes communes pour assembler leurs voitures ainsi que des achats en commun et des équipes d'ingénieurs travaillant ensemble sur le développement de projets.