
Le ministère marocain de l'agriculture attire les investissements grâces à ses terres arables. (Photo CG)
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MAROC. Dans une note publiée jeudi 16 juin 2016, le ministère marocain de l’agriculture annonce que le royaume a engrangé 14 milliards de dirhams (1,2 mrd€) en mettant en bail 111 000 hectares de terres arables entre 2014 et 2015.
Le Maroc a ainsi réussi à attirer 95% des 15,2 milliards de dirhams (1,4 mrd €) d’investissement qu’il visait. Pour aboutir à cette opération, le royaume marocain a baissé le prix de ses terres arables de 20 à 50% de leur valeur sur le marché. Le but étant d’attirer plus d’investisseurs privés sur le long terme, les baux pouvant aller de dix-sept à quarante ans.
« L’opération permet la mise en place des projets agricoles durables et pérennes contribuant ainsi amplement à la mise à niveau du secteur agricole » détaille le gouvernement marocain, « il a été mis en évidence que grâce à cet accompagnement, 43 000 hectares agricoles ayant connu des difficultés ont été totalement assainis en 2015. »
Une partie de ces investissements couvre le développement et l’équipement de fermes (4,7 milliards de dirhams soit 431 M€), mais aussi à la production végétale (2,2 milliards de dirhams/202 M€) et à l’élevage (1 milliard de dirhams/91 M€). Au total, ceci a permis la création de 42 000 emplois.
Le Maroc veut continuer sur sa lancée et ambitionne de mettre en bail 500 000 hectares de terres arables à l’horizon 2020. Le pays espère ainsi moderniser ses espaces agricoles et améliorer sa sécurité alimentaire. Cela, pour répondre à deux problèmes, une probable hausse des prix qui pourrait entrainer un nouveau printemps arabe et une crise alimentaire, causée par le recul annoncé pour 2016 de 70% des récoltes céréalières.
Le Maroc a ainsi réussi à attirer 95% des 15,2 milliards de dirhams (1,4 mrd €) d’investissement qu’il visait. Pour aboutir à cette opération, le royaume marocain a baissé le prix de ses terres arables de 20 à 50% de leur valeur sur le marché. Le but étant d’attirer plus d’investisseurs privés sur le long terme, les baux pouvant aller de dix-sept à quarante ans.
« L’opération permet la mise en place des projets agricoles durables et pérennes contribuant ainsi amplement à la mise à niveau du secteur agricole » détaille le gouvernement marocain, « il a été mis en évidence que grâce à cet accompagnement, 43 000 hectares agricoles ayant connu des difficultés ont été totalement assainis en 2015. »
Une partie de ces investissements couvre le développement et l’équipement de fermes (4,7 milliards de dirhams soit 431 M€), mais aussi à la production végétale (2,2 milliards de dirhams/202 M€) et à l’élevage (1 milliard de dirhams/91 M€). Au total, ceci a permis la création de 42 000 emplois.
Le Maroc veut continuer sur sa lancée et ambitionne de mettre en bail 500 000 hectares de terres arables à l’horizon 2020. Le pays espère ainsi moderniser ses espaces agricoles et améliorer sa sécurité alimentaire. Cela, pour répondre à deux problèmes, une probable hausse des prix qui pourrait entrainer un nouveau printemps arabe et une crise alimentaire, causée par le recul annoncé pour 2016 de 70% des récoltes céréalières.