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ITALIE. Le ministère italien de l'Agriculture et des Politiques forestières vient de publier, lundi 21 août 2017, deux décrets obligeant les industriels de l'agroalimentaire à indiquer l'origine du blé dur et du riz sur les paquets de pâtes et de riz. Ces dispositions - visant à favoriser le 100% italien - entreront en vigueur les 16 (riz) et 17 février (pâtes) 2018. Selon Maurizio Martina, ministre italien de l'Agriculture, ces mesures "garantiront la transparence maximale au consommateur, renforceront la protection des producteurs et mettrons en valeur la chaîne de production pour deux produits "made in Italy"."
Sur les paquets de pâtes sèches et de riz devront ainsi figurer le pays du culture du grain, le pays où le grain est broyé et celui où il est emballé. Si les trois phases, et seulement si, se déroulent en Italie, le paquet pourra se voir adjoindre l'expression "Origine du riz : Italie". Dans les autres cas, seront précisés les pays de l'UE et ceux tiers.
L'annonce a été reçue diversement chez les professionnels. Le syndicat des agriculteurs italiens (Coldiretti) s'en félicite lassé de voir les importations vietnamiennes et cambodgiennes progresser. "Dans un marché qui connaît un effondrement des prix sur les variétés de consommation domestique comme l'Arborio et le Carnaroli, ce décret profitera au producteur et au consommateur qui auront la possibilité de choisir le riz qu'ils aiment le plus avec une rémunération équitable pour les agriculteurs italiens", souligne dans un communiqué Coldiretti.
La réduction des subventions européennes cumulée à l'initiative européenne "tout sauf les armes" permettant aux pays les plus pauvres d'accéder au marché de l'UE (absence de quotas et suppression des droits de douane) a mis à mal cette industrie. Principalement en Italie, premier producteur européen de riz avec 237 000 hectares cultivés par 4 263 entreprises et une production annuelle de 1,58 million de tonnes.
Par contre, FoodDrinkEurope réagit vivement contre. Représentant l'industrie alimentaire et des boissons européenne, l'association s'en est plaint auprès de la Commission européenne en indiquant que ces décrets nuisent au marché unique, entravent les échanges commerciaux intra-UE et internationaux et "affectent de manière négative la compétitivité des secteurs alimentaires concernés".
Selon le ministère italien de l'Agriculture, qui s'appuie sur les résultats d'une consultation publique, plus de 85% des Italiens demandent une transparence sur l'origine des matières premières.
Sur les paquets de pâtes sèches et de riz devront ainsi figurer le pays du culture du grain, le pays où le grain est broyé et celui où il est emballé. Si les trois phases, et seulement si, se déroulent en Italie, le paquet pourra se voir adjoindre l'expression "Origine du riz : Italie". Dans les autres cas, seront précisés les pays de l'UE et ceux tiers.
L'annonce a été reçue diversement chez les professionnels. Le syndicat des agriculteurs italiens (Coldiretti) s'en félicite lassé de voir les importations vietnamiennes et cambodgiennes progresser. "Dans un marché qui connaît un effondrement des prix sur les variétés de consommation domestique comme l'Arborio et le Carnaroli, ce décret profitera au producteur et au consommateur qui auront la possibilité de choisir le riz qu'ils aiment le plus avec une rémunération équitable pour les agriculteurs italiens", souligne dans un communiqué Coldiretti.
La réduction des subventions européennes cumulée à l'initiative européenne "tout sauf les armes" permettant aux pays les plus pauvres d'accéder au marché de l'UE (absence de quotas et suppression des droits de douane) a mis à mal cette industrie. Principalement en Italie, premier producteur européen de riz avec 237 000 hectares cultivés par 4 263 entreprises et une production annuelle de 1,58 million de tonnes.
Par contre, FoodDrinkEurope réagit vivement contre. Représentant l'industrie alimentaire et des boissons européenne, l'association s'en est plaint auprès de la Commission européenne en indiquant que ces décrets nuisent au marché unique, entravent les échanges commerciaux intra-UE et internationaux et "affectent de manière négative la compétitivité des secteurs alimentaires concernés".
Selon le ministère italien de l'Agriculture, qui s'appuie sur les résultats d'une consultation publique, plus de 85% des Italiens demandent une transparence sur l'origine des matières premières.