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CORSE. Avec 56,5% des voix au second tour, la coalition nationaliste a remporté, dimanche 11 décembre 2017, les élections régionales en Corse. Ce scrutin va permettre d'installer les soixante-trois élus de la nouvelle collectivité territoriale unique. Issue de la loi NOTRe (nouvelle organisation territoriale de la République), cette institution va se substituer, au 1er janvier 2018, aux autres échelons actuels que sont la Collectivité territoriale de Corse et les Conseils départementaux de Corse du Sud et de Haute-Corse.
Les nationalistes de Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni réunis sur la liste Pè a Corsica (Pour la Corse) devancent les régionalistes de droite menée par Jean-Martin Mondolini (18,29%), ainsi que LREM (12,67%) et Les Républicains (12,57%).
La nouvelle collectivité territoriale unique corse sera présidée par Gilles Simeoni dont la liste Pè a Corsica obtient quarante-et-un sièges sur les soixante-trois. Il devrait prochainement se rendre à Paris pour rencontrer Edouard Philippe à son invitation. Gilles Simeoni soumettra au Premier ministre les revendications des nationalistes à savoir la demande d'un véritable statut d'autonomie (transfert du pouvoir législatif et fiscal) dans les trois ans avec une mise en oeuvre effective dans les dix ans, une co-officialité de la langue corse, un statut de résident (déjà adopté depuis trois ans mais pas appliqué) et une amnistie, des "prisonniers politiques" et pour commencer leur transfert à la prison de Borgo (Nord-Est de l'île près de Bastia). "Jamais les conditions n'ont été aussi favorables pour que la question corse... se règle de façon apaisée", indique Gilles Simeoni. Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, avait déjà annoncé avant le résultats du scrutin que "le gouvernement travaillera avec l'exécutif qui aura été choisi par les électeurs corses."
Les soixante-trois élus disposeront d'un mandat de seulement trois ans et demi, jusqu'en 2021, pour s'aligner sur la date à laquelle se dérouleront les prochaines élections régionales dans toute la France. Le mandat de cette assemblée sera alors de six ans. La nouvelle collectivité territoriale unique disposera d'un budget de 1,38 mrds€ et emploiera 4 500 salariés. Elle hérite aussi des 788 M€ de dettes cumulées des assemblées qu'elle remplace.
Les nationalistes de Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni réunis sur la liste Pè a Corsica (Pour la Corse) devancent les régionalistes de droite menée par Jean-Martin Mondolini (18,29%), ainsi que LREM (12,67%) et Les Républicains (12,57%).
La nouvelle collectivité territoriale unique corse sera présidée par Gilles Simeoni dont la liste Pè a Corsica obtient quarante-et-un sièges sur les soixante-trois. Il devrait prochainement se rendre à Paris pour rencontrer Edouard Philippe à son invitation. Gilles Simeoni soumettra au Premier ministre les revendications des nationalistes à savoir la demande d'un véritable statut d'autonomie (transfert du pouvoir législatif et fiscal) dans les trois ans avec une mise en oeuvre effective dans les dix ans, une co-officialité de la langue corse, un statut de résident (déjà adopté depuis trois ans mais pas appliqué) et une amnistie, des "prisonniers politiques" et pour commencer leur transfert à la prison de Borgo (Nord-Est de l'île près de Bastia). "Jamais les conditions n'ont été aussi favorables pour que la question corse... se règle de façon apaisée", indique Gilles Simeoni. Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, avait déjà annoncé avant le résultats du scrutin que "le gouvernement travaillera avec l'exécutif qui aura été choisi par les électeurs corses."
Les soixante-trois élus disposeront d'un mandat de seulement trois ans et demi, jusqu'en 2021, pour s'aligner sur la date à laquelle se dérouleront les prochaines élections régionales dans toute la France. Le mandat de cette assemblée sera alors de six ans. La nouvelle collectivité territoriale unique disposera d'un budget de 1,38 mrds€ et emploiera 4 500 salariés. Elle hérite aussi des 788 M€ de dettes cumulées des assemblées qu'elle remplace.