
Inflation et chute du cours des monnaies vont de pair partout en Méditerranée. Avec des mentions spéciales pour le Liban, la Syrie et la Turquie. Photo DR.
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MEDITERRANEE. L'économiste américain Steve Hanke, de l’Université Johns Hopkins aux États-Unis, a publié un classement des pays dont la monnaie a été la plus dépréciée par rapport au dollar depuis 2020. Dans le top 6 se classent trois États méditerranéens. Le Liban arrive 3eme avec une chute de valeur de sa livre de 91,96%, la Syrie 5eme avec 77,11%, la Turquie 6eme avec 64,52%. Le champion du monde de la perte de valeur de sa monnaie est le Venezuela, son dauphin le Zimbabwe.
L'économie libanaise est en mort clinique. Le PIB réel par habitant du pays baisse depuis onze ans selon la Banque Mondiale. Le revenu national brut par habitant est passé de 5 510 dollars à 3 450 dollars entre 2020 et 2021. 80% de la population vit sous le seuil de pauvreté. Très peu d'informations existent sur l'état de l'économie syrienne. Au moins 90% de la population vit sous le seuil de pauvreté. La Turquie est elle aussi malade d'une mauvaise gestion combinée à de l'autoritarisme. 80% d'inflation selon le taux officiel (au moins le double en réalité), que le Président Erdogan justifie par sa volonté de maintenir un taux de croissance du PIB élevé (+11% en 2021).
À une toute autre échelle, l'Europe est elle aussi confrontée à une dépréciation de sa devise. Par rapport au dollar, l'Euro est à son plus bas niveau depuis 2002. Il s'échangeait hier (5 juillet) contre 1,02 dollar. En janvier 2021, il valait 1,22 dollar. La peur de la récession explique en grande partie ce recul.
L'économie libanaise est en mort clinique. Le PIB réel par habitant du pays baisse depuis onze ans selon la Banque Mondiale. Le revenu national brut par habitant est passé de 5 510 dollars à 3 450 dollars entre 2020 et 2021. 80% de la population vit sous le seuil de pauvreté. Très peu d'informations existent sur l'état de l'économie syrienne. Au moins 90% de la population vit sous le seuil de pauvreté. La Turquie est elle aussi malade d'une mauvaise gestion combinée à de l'autoritarisme. 80% d'inflation selon le taux officiel (au moins le double en réalité), que le Président Erdogan justifie par sa volonté de maintenir un taux de croissance du PIB élevé (+11% en 2021).
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