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Pierrre Moscovici est entouré de volatiles hostiles (photo ministère français de l'économie)
FRANCE. Après les "Pigeons", les "Moineaux". Les chefs d'entreprise français s'avèrent de plus en plus inventifs dans leur critique contre leur gouvernement.
Les "Pigeons", des patrons de start up et notamment des entrepreneurs du Net, avaient déjà donné de la voix en refusant de se faire "plumer" par le projet de loi de finances (PLF) pour 2013. Avec un certain succès puisque le ministre français de l'économie, Pierre Moscovici; consentirait à revoir sa copie notamment sur la réforme de l'imposition des plus-values.
Et voilà que les "Moineaux" prennent maintenant leur envol. Trois jeunes entrepreneurs, Benjamin Suchar (yoopies.fr), Bastien Le Coz (bachelier2012.fr) et Frédéric Pelouze (alterlitigation.com), à l'origine de ce mouvement, clament ne pas se reconnaître dans les revendications de leurs aînés. "Nous saluons la prise de conscience nationale de la cause des entrepreneurs qu’a notamment permis le mouvement des pigeons. Mais nous sommes également convaincus que leurs représentants ne nous représentent pas !" précisent ces meneurs qui indiquent que "la taxation des plus-values n'est pas représentative de nos priorité et véhicule une image qui n'est pas la notre... Nous appelons simplement à une juste rémunération du risque et dénonçons les privilèges des rentiers (les niches fiscales en sont de bons exemples) et des grands groupes au détriment de l'innovation."
"Nous ne sommes ni investisseurs, ni patrons. Nous dénonçons le rapprochement des pigeons avec les associations patronales et notamment avec le MEDEF. La perspective de la taxation des plus-values est aléatoire et encore lointaine pour nous ! Nous sommes simplement de jeunes entrepreneurs, ayant bien souvent renoncé à un emploi stable et confortablement rémunéré, pour prendre des risques et innover. Pas des pigeons donc, de simples moineaux."
Selon Benjamin Suchar, les "Moineaux" entendent désormais "se structurer et s'organiser."
Les "Pigeons", des patrons de start up et notamment des entrepreneurs du Net, avaient déjà donné de la voix en refusant de se faire "plumer" par le projet de loi de finances (PLF) pour 2013. Avec un certain succès puisque le ministre français de l'économie, Pierre Moscovici; consentirait à revoir sa copie notamment sur la réforme de l'imposition des plus-values.
Et voilà que les "Moineaux" prennent maintenant leur envol. Trois jeunes entrepreneurs, Benjamin Suchar (yoopies.fr), Bastien Le Coz (bachelier2012.fr) et Frédéric Pelouze (alterlitigation.com), à l'origine de ce mouvement, clament ne pas se reconnaître dans les revendications de leurs aînés. "Nous saluons la prise de conscience nationale de la cause des entrepreneurs qu’a notamment permis le mouvement des pigeons. Mais nous sommes également convaincus que leurs représentants ne nous représentent pas !" précisent ces meneurs qui indiquent que "la taxation des plus-values n'est pas représentative de nos priorité et véhicule une image qui n'est pas la notre... Nous appelons simplement à une juste rémunération du risque et dénonçons les privilèges des rentiers (les niches fiscales en sont de bons exemples) et des grands groupes au détriment de l'innovation."
"Nous ne sommes ni investisseurs, ni patrons. Nous dénonçons le rapprochement des pigeons avec les associations patronales et notamment avec le MEDEF. La perspective de la taxation des plus-values est aléatoire et encore lointaine pour nous ! Nous sommes simplement de jeunes entrepreneurs, ayant bien souvent renoncé à un emploi stable et confortablement rémunéré, pour prendre des risques et innover. Pas des pigeons donc, de simples moineaux."
Selon Benjamin Suchar, les "Moineaux" entendent désormais "se structurer et s'organiser."