UNION EUROPÉENNE. Après dix-huit heures de négociations à Bruxelles, les ministres des Finances de la zone euro sont parvenus à un accord sur la réforme de la zone euro. "Nous avons un bon résultat. La réforme de la zone euro avance à pas décisifs. Merci à tout ceux qui ont aidé", twittait, mardi 4 décembre 2018, Luis Rego, porte-parole de l'Eurogroupe, à la sortie de la réunion.
Plus tard dans la matinée, Mario Centeno, président de l'Eurogroupe, se félicitait, dans un communiqué, de "l'adoption d'un programme de travail pour le premier semestre de 2019."
Plusieurs mesures, qui seront développées dans un second temps, concernent le renforcement de l'Union économique et monétaire (UEM). "Cela inclut notamment la poursuite du développement des instruments et le rôle du Mécanisme européen de stabilité (MES), la mise en service du support commun pour le Fonds de résolution unique (FRS) et des instruments possibles pour la compétitivité, la convergence et la stabilisation dans l'UEM, qui renforceront renforcer la résilience de la zone euro", indique Mario Centeno.
"Nous sommes également convenus d'accroître l'efficacité des instruments de précaution tout en réaffirmant le caractère de dernier recours de l'aide au MES et en garantissant le niveau de conditionnalité approprié, qui reste un principe sous-jacent au traité sur le MES. La zone euro sera dotée de ces outils plus efficaces pour les pays dotés de fondamentaux économiques sains, qui pourraient être affectés par un choc défavorable", poursuit-il. Et de préciser, "Nous nous félicitons de l'accord conclu entre le MES et la Commission sur de nouvelles modalités de coopération dans le cadre et en dehors des programmes d'assistance financière, dans le plein respect du cadre juridique de l'UE. Cet accord est sans préjudice du rôle et des compétences de la BCE tels que définis dans le cadre juridique existant."
Le texte devra cependant encore être validé par les chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro qui se réuniront jeudi 6 et vendredi 7 décembre 2018, toujours à Bruxelles.
Plus tard dans la matinée, Mario Centeno, président de l'Eurogroupe, se félicitait, dans un communiqué, de "l'adoption d'un programme de travail pour le premier semestre de 2019."
Plusieurs mesures, qui seront développées dans un second temps, concernent le renforcement de l'Union économique et monétaire (UEM). "Cela inclut notamment la poursuite du développement des instruments et le rôle du Mécanisme européen de stabilité (MES), la mise en service du support commun pour le Fonds de résolution unique (FRS) et des instruments possibles pour la compétitivité, la convergence et la stabilisation dans l'UEM, qui renforceront renforcer la résilience de la zone euro", indique Mario Centeno.
"Nous sommes également convenus d'accroître l'efficacité des instruments de précaution tout en réaffirmant le caractère de dernier recours de l'aide au MES et en garantissant le niveau de conditionnalité approprié, qui reste un principe sous-jacent au traité sur le MES. La zone euro sera dotée de ces outils plus efficaces pour les pays dotés de fondamentaux économiques sains, qui pourraient être affectés par un choc défavorable", poursuit-il. Et de préciser, "Nous nous félicitons de l'accord conclu entre le MES et la Commission sur de nouvelles modalités de coopération dans le cadre et en dehors des programmes d'assistance financière, dans le plein respect du cadre juridique de l'UE. Cet accord est sans préjudice du rôle et des compétences de la BCE tels que définis dans le cadre juridique existant."
Le texte devra cependant encore être validé par les chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro qui se réuniront jeudi 6 et vendredi 7 décembre 2018, toujours à Bruxelles.
Le budget de la zone euro encore en discussion
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Les vingt-sept ministres (manquait celui de Grande-Bretagne pour cause de Brexit effectif en mars 2019) butent encore notamment sur le futur budget de l'euro, qui deviendrait un budget annexe à celui de l'Union européenne. Il s'est trouvé au coeur des discussions et des oppositions.
"En ce qui concerne les instruments de compétitivité et de convergence, la France et l'Allemagne ont proposé une architecture pour le budget de la zone euro, qui ferait partie du budget de l'UE. Sa taille serait déterminée par les chefs d'État et de gouvernement dans le contexte du cadre financier pluriannuel (CFP). Sous réserve d'un mandat donné par le sommet de la zone euro, les travaux pourraient être poursuivis sur la conception, la mise en œuvre et le calendrier d'un tel instrument de convergence et de compétitivité. Les caractéristiques possibles d’une fonction de stabilisation ont également été examinées, notamment le régime d’assurance chômage. Nous ne sommes pas parvenus à un consensus sur la nécessité et la conception d’une telle fonction. Les discussions techniques continuent", commente le président de l'Eurogroupe.
"En ce qui concerne les instruments de compétitivité et de convergence, la France et l'Allemagne ont proposé une architecture pour le budget de la zone euro, qui ferait partie du budget de l'UE. Sa taille serait déterminée par les chefs d'État et de gouvernement dans le contexte du cadre financier pluriannuel (CFP). Sous réserve d'un mandat donné par le sommet de la zone euro, les travaux pourraient être poursuivis sur la conception, la mise en œuvre et le calendrier d'un tel instrument de convergence et de compétitivité. Les caractéristiques possibles d’une fonction de stabilisation ont également été examinées, notamment le régime d’assurance chômage. Nous ne sommes pas parvenus à un consensus sur la nécessité et la conception d’une telle fonction. Les discussions techniques continuent", commente le président de l'Eurogroupe.