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EGYPTE. A dos de chameaux, de chevaux ou en charrette, les partisans d'Hosni Moubarak viennent depuis mercredi 2 février 2010 se mêler aux manifestants anti-Moubarak sur la place Tahrir au Caire.
Un mélange des genres détonnant puisque des jets de pierre et de pavés entre les rivaux se multiplient en ce début d'après-midi.
Le rapport de force semble s'équilibrer heure après heure, ce qui laisse craindre des affrontements beaucoup plus violents. De nombreux blessés sont déjà à déplorer. Des cavaliers, dont certains ont été désarçonnés, ont chargé violemment la foule.
Ceci intervient alors que les préparatifs s'engagent pour ce que les anti-Moubarak ont appelé le "jour du départ", après l'ultimatum donné à Hosni Moubarak par l'opposition de quitter le pays avant vendredi 4 février 2011. Une grande manifestation devrait se dérouler au Caire pour pousser dehors le président égyptien.
Les séances du Parlement sont suspendues
La nouvelle donne avec l'arrivée massive des pro-Moubarak, qui entendent aussi faire valoir leur point de vue par leur présence en face des opposants, montre que la rue égyptienne n'est plus unanime.
Ces heurts se poursuivent sous les yeux de l'armée qui a décidé, dans un premier temps, de ne pas intervenir, puis de s'interposer entre les deux camps.
La même armée par la voix de son porte-parole a demandé aux manifestants de rentrer chez eux pour permettre le retour de la sécurité et de la stabilité.
L'allègement du couvre feu, dont le début est passé de 15 à 17h (heures locales), ne change rien puisqu'il n'était pas respecté.
La prise de la place Tahrir devient un enjeu pour les pro-Moubarak.
Hosni Moubarak a promis mardi 1er février 2011 au soir de ne pas se représenter lors de la prochaine élection présidentielle prévue en septembre 2011. Le lendemain matin, il suspendait les séances du Parlement jusqu'à la révision du résultat des dernières élections législatives (28 novembre et 5 décembre 2010) réputées pour les fraudes et les violences. Déjà, la justice avait annulé les résultats dans plusieurs circonscriptions.
Des présidents Barack Obama et Nicolas Sarkozy à Fidel Castro et Recep Tayyip Erdogan, premier ministre turc, les voix des dirigeants s'élèvent dans le monde pour réclamer, sinon le départ d'Hosni Moubarak, du moins une "transition immédiate".