
Les magistrats algériens ont obtenu gain de cause sur la plupart de leurs revendications (photo : DR)
ALGERIE. Le Syndicat national des magistrats algériens (SNM), le principal syndicat de la profession a décidé d'arrêter son mouvement de grève entamé depuis le 27 octobre 2019 et qui paralysait, à quelques rares exceptions, tous les tribunaux du pays. Ils ont repris le travail mercredi 6 novembre 2019.
Suite à une rencontre la veille de ses représentants avec le secrétaire général du ministère de la Justice, le président de la Cour suprême (comme médiateur) et le président de l'Union des avocats, les juges algériens ont obtenu des réponses à leurs principales revendications. Il s'agit notamment de la mise en place d'un atelier de travail chargé d'examiner la consolidation de l'indépendance de la justice, la possibilité pour les magistrats de contester leur mutation (3 000 sont concernés, ce qui avait fait démarrer le mouvement de grève) avec un recours auprès du Conseil supérieur de la magistrature, une hausse des salaires avec effet rétroactif au mois de janvier 2019, et la certitude qu'aucune sanction ne sera pris contre les grévistes. Parallèlement, une enquête sera ouverte sur l'intervention de gendarmes en tenue antiémeute, dimanche 4 novembre 2019, dans le hall de la Cour de justice d'Oran pour chasser les magistrats qui occupait cette juridiction.
Suite à une rencontre la veille de ses représentants avec le secrétaire général du ministère de la Justice, le président de la Cour suprême (comme médiateur) et le président de l'Union des avocats, les juges algériens ont obtenu des réponses à leurs principales revendications. Il s'agit notamment de la mise en place d'un atelier de travail chargé d'examiner la consolidation de l'indépendance de la justice, la possibilité pour les magistrats de contester leur mutation (3 000 sont concernés, ce qui avait fait démarrer le mouvement de grève) avec un recours auprès du Conseil supérieur de la magistrature, une hausse des salaires avec effet rétroactif au mois de janvier 2019, et la certitude qu'aucune sanction ne sera pris contre les grévistes. Parallèlement, une enquête sera ouverte sur l'intervention de gendarmes en tenue antiémeute, dimanche 4 novembre 2019, dans le hall de la Cour de justice d'Oran pour chasser les magistrats qui occupait cette juridiction.
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Par voie de communiqué, les membres du Club des magistrats (CDM) ont réagi à cette annonce unilatérale en acceptant de s'y soumettre. Mais en affirmant voir dans cet accord un acte de "soumission" au ministre de la Justice, Belkacem Zeghmati "contesté dans sa légitimité et membre d'un gouvernement non-constitutionnel et rejeté par le peuple."