
Le Réal de Madrid pourrait ne plus être le club le plus riche d'Europe en 2018/2019. Photo Réal de Madrid.
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FRANCE/ESPAGNE/ITALIE. Le football européen connaît des fortunes très diverses. Le bilan 2016/2017 des trois principales ligues du sud de l'Europe apparaît extrêmement contrasté.
La liga espagnole annonce un chiffre d'affaires record de 3,6 mrds €, en croissance de 15,6%. Les droits télé représentent 40% de cette manne. En dépit des salaires faramineux de ses stars, les clubs de première et seconde division affichent un bénéfice avant impôts de 234 M€. Le cabinet Deloitte vient de publier une étude sur la situation financière des grands clubs de football européens. L'Espagne domine toujours avec le Real de Madrid en première position (712 M€ de chiffres d'affaires. +5%), suivi du FC Barcelone (687 M€. +12%), de Manchester United (584,5 M€), du PSG (514 M€) et du Bayern de Munich. La toute puissance des espagnols devrait chanceler en 2018/2019. Manchester United prendrait la première place selon Deloitte. Déjà 17 anglais figurent parmis les 30 clubs les plus riches d'Europe.
Le football italien semble lui aussi retrouver des couleurs. Le chiffre d'affaires des clubs de la série A atteint 2,26 mrds €, en progression de près de 12%. Les droits télé génèrent 56% de cette somme. Pour la première fois au XXIeme siècle, les clubs ne dégagent pas de pertes, avec un bénéfice de 3 M€ (222 M€ de pertes en 2015/2016). Sur vingt clubs, neuf restent dans le rouge, dont l'AC Milan (-74,9M€) et l'Inter de Milan (-24,6 M€). La bonne santé relative du football italien vent en grande partie de transferts records enregistrés en 2016/2017.
La liga espagnole annonce un chiffre d'affaires record de 3,6 mrds €, en croissance de 15,6%. Les droits télé représentent 40% de cette manne. En dépit des salaires faramineux de ses stars, les clubs de première et seconde division affichent un bénéfice avant impôts de 234 M€. Le cabinet Deloitte vient de publier une étude sur la situation financière des grands clubs de football européens. L'Espagne domine toujours avec le Real de Madrid en première position (712 M€ de chiffres d'affaires. +5%), suivi du FC Barcelone (687 M€. +12%), de Manchester United (584,5 M€), du PSG (514 M€) et du Bayern de Munich. La toute puissance des espagnols devrait chanceler en 2018/2019. Manchester United prendrait la première place selon Deloitte. Déjà 17 anglais figurent parmis les 30 clubs les plus riches d'Europe.
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Le tour de passe passe parisien
La France ne connaît pas cette embellie. Si le chiffre d'affaires progresse de 2% pour atteindre 2,165 mrds €, les clubs français de ligue un et deux perdent 101 M€ en 2016/2017, en partie en raison du déséquilibre des transferts. Le PSG et Marseille se sont particulièrement illustrés dans ce domaine.
En 2015/2016, les clubs français affichaient un résultat net positif de 2,9 M€. Les quatre clubs de la ligue un déficitaire en 2016/2017 sont l'OM (-42,4 M€), Lille (-40,5 M€), le PSG (-18,8 M€) et Bordeaux (-14,5 M€). Le PSG a fait prendre en charge l'essentiel du coût des transfert de Neymar et Mbappé directement par des « partenaires » qatari. Ces sommes ne pèsent donc pas sur son bilan financier, ce qui explique qu'il ne soit pas le club affichant les pertes les plus importantes de l'hexagone.
En 2015/2016, les clubs français affichaient un résultat net positif de 2,9 M€. Les quatre clubs de la ligue un déficitaire en 2016/2017 sont l'OM (-42,4 M€), Lille (-40,5 M€), le PSG (-18,8 M€) et Bordeaux (-14,5 M€). Le PSG a fait prendre en charge l'essentiel du coût des transfert de Neymar et Mbappé directement par des « partenaires » qatari. Ces sommes ne pèsent donc pas sur son bilan financier, ce qui explique qu'il ne soit pas le club affichant les pertes les plus importantes de l'hexagone.