
Les Libyens votent démocratiquement pour la première fois depuis quarante ans (photo HNEC)
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LIBYE. La Haute Commission Electorale Nationale Libyenne (HNEC) a publié lundi 9 juillet 2012 au soir le résultat de l'élection de l'Assemblée Nationale dans les treize plus grandes circonscriptions du pays: l'Alliance des Forces Nationales (AFN), une coalition de quarante petits partis de la révolution, dits libéraux, est donnée largement en tête.
L'AFN dirigé par Mahmoud Jibril, ancien premier ministre par intérim, a obtenu une majorité absolue des voix dans trois des treize circonscriptions sondées: Janzour, Tarhuna et Zlitan. À Misrata en revanche, c'est le Parti National Libyen (ou Parti de la Nation) dont le leader est une figure de poids dans la région, qui a été donné vainqueur.
Bien que les résultats officiels ne seront arrêtés qu'à la fin de la semaine par la Haute Commission Électorale Nationale, ces premiers chiffres qui ne représentent que 10% des 1,7 millions de suffrages exprimés, écartent le spectre d'une victoire massive du Parti de Justice et de Développement, la branche libyenne des Frères Musulmans.
Avec l'AFN, les quarante petits partis qui ont orchestré la révolution sont portés vainqueurs. Leur leader, Mahmoud Jibril avait pris la fonction de premier ministre après la révolution de 2011.
Si les résultats leur en donnent le poids d'ici la fin de la semaine, ce parti pourrait être amené à occuper la majorité des sièges de l'Assemblée Nationale.
L'AFN dirigé par Mahmoud Jibril, ancien premier ministre par intérim, a obtenu une majorité absolue des voix dans trois des treize circonscriptions sondées: Janzour, Tarhuna et Zlitan. À Misrata en revanche, c'est le Parti National Libyen (ou Parti de la Nation) dont le leader est une figure de poids dans la région, qui a été donné vainqueur.
Bien que les résultats officiels ne seront arrêtés qu'à la fin de la semaine par la Haute Commission Électorale Nationale, ces premiers chiffres qui ne représentent que 10% des 1,7 millions de suffrages exprimés, écartent le spectre d'une victoire massive du Parti de Justice et de Développement, la branche libyenne des Frères Musulmans.
Avec l'AFN, les quarante petits partis qui ont orchestré la révolution sont portés vainqueurs. Leur leader, Mahmoud Jibril avait pris la fonction de premier ministre après la révolution de 2011.
Si les résultats leur en donnent le poids d'ici la fin de la semaine, ce parti pourrait être amené à occuper la majorité des sièges de l'Assemblée Nationale.
Des élections bien organisées et transparentes
Rappelons que près de 3 500 candidats se disputaient les 200 sièges du nouveau parlement qui sera chargé de voter la nouvelle constitution. La participation des Libyens à la première élection démocratique depuis quarante ans a été de plus de 60%, avec 2,8 millions d'inscrits.
27 000 observateurs locaux et internationaux étaient présents pour surveiller le bon déroulement des élections. Aucune entrave n'a été signalée lors de ces élections historiques pour la Libye, selon Wissam Alzaghier, membre du bureau de la Commission.
Au-delà de ce message officiel, il faut souligner que plusieurs bureaux de vote n'ont pas pu ouvrir dans la province orientale de Cyrénaïque. Cette région, berceau du soulèvement contre Mouammar Khadafi, a connu notamment des attaques de bureaux de vote, des urnes brûlées et l'assassinat d'un fonctionnaire transportant du matériel électoral. Ces épiphénomènes ne sauraient toutefois entacher la validité du scrutin.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon a d'ailleurs félicité le peuple libyen pour ces élections "bien organisées et transparentes".
27 000 observateurs locaux et internationaux étaient présents pour surveiller le bon déroulement des élections. Aucune entrave n'a été signalée lors de ces élections historiques pour la Libye, selon Wissam Alzaghier, membre du bureau de la Commission.
Au-delà de ce message officiel, il faut souligner que plusieurs bureaux de vote n'ont pas pu ouvrir dans la province orientale de Cyrénaïque. Cette région, berceau du soulèvement contre Mouammar Khadafi, a connu notamment des attaques de bureaux de vote, des urnes brûlées et l'assassinat d'un fonctionnaire transportant du matériel électoral. Ces épiphénomènes ne sauraient toutefois entacher la validité du scrutin.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon a d'ailleurs félicité le peuple libyen pour ces élections "bien organisées et transparentes".