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JORDANIE. La tension est encore montée d'un cran vendredi 4 mars en Jordanie avec la manifestation de plusieurs centaines d'islamistes à Zarka, une ville située à 25 km de la capitale Amman. Les contestataires réclament une modification de la loi électorale, la dissolution du parlement, la nomination du premier ministre par le parlement et non plus par le roi. Des réformes que le gouvernement ne semble pas pressé d'engager.
En réaction, le Front de l'action islamique (FAI), principal parti d'opposition, a refusé de participer à la « commission de dialogue national ». Le gouvernement doit annoncer prochainement la composition de cette commission chargée de modifier la loi électorale et de donner plus de pouvoir au parlement. Mais il n'a pour l'instant donné aucun calendrier, se bornant à préciser « qu'il faudrait du temps » et que la Jordanie ne s'engagerait pas sur la voie d'une monarchie constitutionnelle comme semble le faire le Maroc. Il n'est pas question de toucher aux prérogatives considérables du roi.
La nomination d'un nouveau gouvernement en février n'a donc pas calmé l'opposition. En effet, comme les islamistes, la gauche jordanienne demande des réformes rapides.