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TUNISIE. Les élections municipales réussissent à Ennahdha. Selon le ministère tunisien des Affaires locales et de l'Environnement, le parti islamiste a emporté le plus nombre de mairies après la désignation des maires par les conseillers municipaux issus des premières élections municipales post-révolution du 6 mai 2018. 347 maires sur 350 ont été désignés et 130 appartiennent au parti Ennahdha. Une indication importante alors que le pays fera parler les urnes en 2019 pour des scrutins concernant les législatives ainsi que la présidentielle.
La seconde place est occupée par les listes indépendantes (114 mairies) alors que Nidaa Tounes, le parti du président Béji Caïd Essebsi et du premier ministre Youssef Chahed, en pleine division, arrive seulement troisième en décrochant quatre-vingt municipalités. Les autres parties obtiennent vingt-trois mairies.
Le parti islamiste se distingue notamment dans le gouvernorat de Sfax, au centre du pays, avec quatorze maires sur vingt-trois, et dans celui de Gabès (Sud) où il place onze maires sur les seize élus.
A noter l'élection, le 3 juillet 2018, de Souad Abderrahim, première femme maire de la capitale Tunis et adhérente d'Ennahdha. Grâce notamment à la nouvelle loi électorale, s'inspirant de la Constitution de 2014, qui instaure la parité, les femmes représentent désormais 20% des maires en Tunisie selon l'ONG Al-Bawsala.
Ennahdha était arrivé en tête des municipales avec 29,68% des voix contre 22,17% en faveur de Nidaa Tounes. Aucune autre liste de parti n'ayant dépassé les 4%, les candidats indépendants rassemblent 32,90% des suffrages. Un scrutin marqué par une large abstention de 64,4%.
La seconde place est occupée par les listes indépendantes (114 mairies) alors que Nidaa Tounes, le parti du président Béji Caïd Essebsi et du premier ministre Youssef Chahed, en pleine division, arrive seulement troisième en décrochant quatre-vingt municipalités. Les autres parties obtiennent vingt-trois mairies.
Le parti islamiste se distingue notamment dans le gouvernorat de Sfax, au centre du pays, avec quatorze maires sur vingt-trois, et dans celui de Gabès (Sud) où il place onze maires sur les seize élus.
A noter l'élection, le 3 juillet 2018, de Souad Abderrahim, première femme maire de la capitale Tunis et adhérente d'Ennahdha. Grâce notamment à la nouvelle loi électorale, s'inspirant de la Constitution de 2014, qui instaure la parité, les femmes représentent désormais 20% des maires en Tunisie selon l'ONG Al-Bawsala.
Ennahdha était arrivé en tête des municipales avec 29,68% des voix contre 22,17% en faveur de Nidaa Tounes. Aucune autre liste de parti n'ayant dépassé les 4%, les candidats indépendants rassemblent 32,90% des suffrages. Un scrutin marqué par une large abstention de 64,4%.