
Le PJD reste majoritaire au sein de la Chambre des représentants (photo DR)
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MAROC. Les élections législatives du 7 octobre 2016 au Maroc se soldent par la victoire du Parti justice et développement (PJD, déjà à la tête du gouvernement depuis cinq ans. Avec 125 sièges, le parti islamique conserve donc le pouvoir, talonné par le Parti authenticité et modernité (PAM) avec 102 sièges qui, huit ans seulement après sa création, devient le second parti marocain. Le parti Istiqlal (lutte contre l'indépendance) obtient 46 sièges et le Rassemblement national des indépendants (RNI) 37 sièges. Les grands perdants restent les partis de gauche et particulièrement la Fédération de la gauche démocratique (FGD) qui ne comptera que deux députés.
La participation a été faible avec seulement 43% de votants.
Il appartient désormais au roi de choisir le nom du premier ministre et surtout de redonner le pouvoir ou non à l'actuel, Abdelilah Benkirane. Aucun parti ne pouvant obtenir la majorité absolue des 395 sièges selon la constitution marocaine, le PJD devra mener désormais des tractations pour convaincre au moins soixante treize députés (majorité absolue à 198 sièges) et pouvoir constituer sa coalition. Le PAM a déjà annoncé durant la campagne électorale qu'il ne gouvernerait pas avec le PJD.
La participation a été faible avec seulement 43% de votants.
Il appartient désormais au roi de choisir le nom du premier ministre et surtout de redonner le pouvoir ou non à l'actuel, Abdelilah Benkirane. Aucun parti ne pouvant obtenir la majorité absolue des 395 sièges selon la constitution marocaine, le PJD devra mener désormais des tractations pour convaincre au moins soixante treize députés (majorité absolue à 198 sièges) et pouvoir constituer sa coalition. Le PAM a déjà annoncé durant la campagne électorale qu'il ne gouvernerait pas avec le PJD.