
Ezzddine Saïdane invité de la matinale de Shems FM a été très critique sur le gouvernement tunisien (photo : Shems FM)
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TUNISIE. Invité de Shems FM, mardi 28 février 2017, l'économiste Ezzeddine Saïdane a évalué à 4 milliards de dinars (1,6 mrd€) les pertes accumulées par les institutions publiques tunisiennes, hors celles des caisses sociales.
Dans l'émission matinale proposée par la radio tunisienne, il attribue ces mauvais chiffres au manque de stratégies pour trouver des solutions aux problèmes, à la relance incessante des recrutements dans les établissements publics et à l'endettement compulsif.
"Nous n'avons pas su gérer la crise économique qui a abouti à une crise financière aigüe. Nous devons donc aujourd'hui savoir gérer la situation et parmi les possibilités de gestion demeure la possibilité de vendre", commente Ezzedine Saïdane. Et de préciser que même dans ce cas, "la vente sera déficitaire." Il tient à indiquer cependant que la fusion des banques publiques (ndlr : Société tunisienne de banque et Banque nationale de développement touristique) serait "la pire des solutions possibles".
L'expert en économie réfute également le taux de 1% de croissance annoncé pour 2016 par l'Institut national des statistiques (INS) affirmant qu'il serait plutôt inférieur ou égal à zéro. Selon lui, ce taux est décevant et montre que l'économie nationale est inapte à créer des emplois et une quelconque richesse. Le secteur des services non marchand serait l'unique secteur à connaître une croissance.
Ezzeddine Saïdane est actuellement directeur général de Directway Consulting (conseil financier). il a été de 1998 à 2003 Pdg de l'Arab banking corporation Tunis et Directeur général adjoint de la Banque internationale arabe de Tunisie (BIAT) de 1977 à 1998.
Dans l'émission matinale proposée par la radio tunisienne, il attribue ces mauvais chiffres au manque de stratégies pour trouver des solutions aux problèmes, à la relance incessante des recrutements dans les établissements publics et à l'endettement compulsif.
"Nous n'avons pas su gérer la crise économique qui a abouti à une crise financière aigüe. Nous devons donc aujourd'hui savoir gérer la situation et parmi les possibilités de gestion demeure la possibilité de vendre", commente Ezzedine Saïdane. Et de préciser que même dans ce cas, "la vente sera déficitaire." Il tient à indiquer cependant que la fusion des banques publiques (ndlr : Société tunisienne de banque et Banque nationale de développement touristique) serait "la pire des solutions possibles".
L'expert en économie réfute également le taux de 1% de croissance annoncé pour 2016 par l'Institut national des statistiques (INS) affirmant qu'il serait plutôt inférieur ou égal à zéro. Selon lui, ce taux est décevant et montre que l'économie nationale est inapte à créer des emplois et une quelconque richesse. Le secteur des services non marchand serait l'unique secteur à connaître une croissance.
Ezzeddine Saïdane est actuellement directeur général de Directway Consulting (conseil financier). il a été de 1998 à 2003 Pdg de l'Arab banking corporation Tunis et Directeur général adjoint de la Banque internationale arabe de Tunisie (BIAT) de 1977 à 1998.