Voir aussi
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
La production d'électricité solaire européenne a atteint un record pendant l'été 2022
-
Aquila Clean Energy va investir 2 mrds€ dans les énergies renouvelables en Espagne et au Portugal
-
Cegid se renforce en Espagne avec l'acquisition de Grupo Primavera
-
L'Algérie demande des négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario
ESPAGNE. Si les élections régionales anticipées en Catalogne ont été remportés, dimanche 14 février 2021, par le Parti socialiste catalan (PSC) avec 23% des suffrages et trente-trois (contre 17 avant) des 135 sièges , les indépendantistes pourraient bien conserver l'exécutif du Parlement.
Le PSC, affilié au Parti socialiste ouvrier espagnol du chef du gouvernement espagnol Pedro Sánchez , entend présenter à l'investiture son candidat Salvador Illa, ministre espagnol de la Santé, venu de Madrid pour "tourner la page de l'indépendance", selon ses propres termes. Il trouvera pourtant face à lui justement des indépendantistes renforcés par ce scrutin et qui, ensemble, disposent de la majorité absolue avec quatre sièges en plus. Ceux d'Esquerra (ERC - centre-gauche), les plus modérés, obtiennent trente-trois sièges, ceux d'Ensemble pour la Catalogne (Junts - centre-droit), trente-deux. Leur coalition préside le Parlement depuis 2017. Il faut encore ajouter les neuf voix de la CUP (gauche indépendantiste radicale).
ERC, qui soutient Pedro Sánchez au parlement de Madrid depuis 2018 et lui permet de conserver le pouvoir, devrait fournir le prochain président de l'exécutif catalan en la personne de Pere Aragonès.
Le PSC, affilié au Parti socialiste ouvrier espagnol du chef du gouvernement espagnol Pedro Sánchez , entend présenter à l'investiture son candidat Salvador Illa, ministre espagnol de la Santé, venu de Madrid pour "tourner la page de l'indépendance", selon ses propres termes. Il trouvera pourtant face à lui justement des indépendantistes renforcés par ce scrutin et qui, ensemble, disposent de la majorité absolue avec quatre sièges en plus. Ceux d'Esquerra (ERC - centre-gauche), les plus modérés, obtiennent trente-trois sièges, ceux d'Ensemble pour la Catalogne (Junts - centre-droit), trente-deux. Leur coalition préside le Parlement depuis 2017. Il faut encore ajouter les neuf voix de la CUP (gauche indépendantiste radicale).
ERC, qui soutient Pedro Sánchez au parlement de Madrid depuis 2018 et lui permet de conserver le pouvoir, devrait fournir le prochain président de l'exécutif catalan en la personne de Pere Aragonès.
Amnistie pour les responsables indépendantistes ?
Ciudadanos s'effondre et passe de trente-six à six députés. Deux autres faits marquants ont ponctué cette élection : L'arrivée, pour la première fois du parti d'extrême-droite Vox, au Parlement avec onze sièges et le plus faible taux de participation depuis la fin de la dictature avec 53,5% de votants (contre 79% en décembre 2017).
En octobre 2017, l'organisation d'un référendum d'autodétermination, interdit par la justice espagnole, et une tentative de sécession du Royaume se soldait par une crise politique en Catalogne. Elle provoquait l'exil de Carles Puigdemont, président du parlement catalan, en Belgique, ainsi que l'arrestation de neuf dirigeants indépendantistes, toujours incarcérés après leurs condamnations par la Cour suprême à des peines de neuf à treize ans de prison. Si Pere Aragonès devient président du parlement catalan, il pourrait bien négocier une amnistie. Mais aussi organiser un nouveau référendum sur l'indépendance, élaborer, cette fois, avec l'assentiment du gouvernement espagnol. Ce qui semble un voeu pieu.
En octobre 2017, l'organisation d'un référendum d'autodétermination, interdit par la justice espagnole, et une tentative de sécession du Royaume se soldait par une crise politique en Catalogne. Elle provoquait l'exil de Carles Puigdemont, président du parlement catalan, en Belgique, ainsi que l'arrestation de neuf dirigeants indépendantistes, toujours incarcérés après leurs condamnations par la Cour suprême à des peines de neuf à treize ans de prison. Si Pere Aragonès devient président du parlement catalan, il pourrait bien négocier une amnistie. Mais aussi organiser un nouveau référendum sur l'indépendance, élaborer, cette fois, avec l'assentiment du gouvernement espagnol. Ce qui semble un voeu pieu.