
La reconstruction de nouveaux immeubles avait (trop ?) vite débuté (Photo CC-R. Taddeo)
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ITALIE. "Une terrasse comme cela, vous n'en avez jamais eu" s'était exclamé Silvio Berlusconi en remettant les clefs des appartements aux familles qui viennent de risquer d'être ensevelies sous les décombres des balcons ébranlés par les infiltrations d'eau.
Six mois après le terrible séisme du 6 avril 2009 qui avait détruit la cité médiévale de l'Aquila dans la région des Abruzzes en Italie et plusieurs villages environnants, celui qui était encore président du Conseil inaugurait en grande pompe l'un des 185 immeubles construits pour reloger une partie des sans-abris.
Une opération dont le coût s'élevait à 900 M€ réalisée sans tenir compte des standards les plus élémentaires du secteur du bâtiment pour des raisons électorales. Quatre ans après, de nombreuses constructions prennent l'eau comme des mauvais navires et les infiltrations ont fragilisé les balcons des appartements.
Pour éviter le pire, le maire de l'Aquila, Massimo Cialente vient de publier un décret municipal interdisant aux familles d'utiliser les balcons. Selon les experts qui viennent d'effectuer un état des lieux, deux hypothèses sont envisageables: soit le projet de construction a été confectionné en dépit du bon sens, soit les entreprises n'ont pas utilisé de matériaux imperméabilisants.
Une enquête doit être ouverte pour vérifier l'ensemble des 185 immeubles et essayer d'éviter de nouveaux drames.
Six mois après le terrible séisme du 6 avril 2009 qui avait détruit la cité médiévale de l'Aquila dans la région des Abruzzes en Italie et plusieurs villages environnants, celui qui était encore président du Conseil inaugurait en grande pompe l'un des 185 immeubles construits pour reloger une partie des sans-abris.
Une opération dont le coût s'élevait à 900 M€ réalisée sans tenir compte des standards les plus élémentaires du secteur du bâtiment pour des raisons électorales. Quatre ans après, de nombreuses constructions prennent l'eau comme des mauvais navires et les infiltrations ont fragilisé les balcons des appartements.
Pour éviter le pire, le maire de l'Aquila, Massimo Cialente vient de publier un décret municipal interdisant aux familles d'utiliser les balcons. Selon les experts qui viennent d'effectuer un état des lieux, deux hypothèses sont envisageables: soit le projet de construction a été confectionné en dépit du bon sens, soit les entreprises n'ont pas utilisé de matériaux imperméabilisants.
Une enquête doit être ouverte pour vérifier l'ensemble des 185 immeubles et essayer d'éviter de nouveaux drames.