
Le premier ministre tunisien Elyes Fakhfakh doit affronter les revendications des habitants du Sud de la Tunisie (photo : F.Dubessy)
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TUNISIE. A l'appel du syndicat UGTT (Union générale tunisienne du travail), les salariés des sites pétroliers du Sahara tunisien se sont mis en grève générale ouverte, samedi 4 juillet 2020. Ils entendent se montrer solidaires des habitants de la région qui se sentent délaissés par le gouvernement et réclament des emplois.
La production d'hydrocarbures se trouvent partiellement affectée. La Tunisie produit près de 40 000 barils par jour en moyenne et la région de Tataouine en fournit 55% environ.
Déjà fin juin 2020, plusieurs chômeurs avaient manifesté à Tataouine, au sud du pays.
En 2017, le gouvernement tunisien, désireux de réduire les inégalités au sud de la Tunisie, avait conclu un accord avec les grévistes du site pétrolier d'El Kamour qui bloquaient les installations. Signé sous le médiation de l'UGTT, ce texte prévoyait des investissements dans cette région et des milliers de recrutements de fonctionnaires. Dans un communiqué, l'ONG I Watch indiquait, mercredi 1er juillet 2020, qu'en trois ans, seules 44% des promesses contenue dans cet accord ont été tenues, soit trente-trois sur soixante-quatorze. Selon la même organisation, le taux de chômage est de 32% dans le gouvernorat de Tataouine.
Mercredi 1er juillet 2020, à l'issue d'un conseil ministériel spécial, le premier ministre Elyes Fakhfakh assurait que 500 embauches seraient concrétisées d'ici la fin 2020. "L'Etat tiendra ses engagements envers la région de Tataouine", insistait-il.
Jugeant ces annonces insuffisantes, tout comme le comité de coordination d'El Kamour, l'UGTT a donc lancé, dès vendredi 3 juillet 2020 dans la fonction publique, un mouvement de grève. Le lendemain, son secrétaire général, Noureddine Taboubi, a décidé d'écrire une lettre ouverte aux trois présidents (République, Assemblée des représentants du peuple, cour constitutionnelle) "pour les alerter sur la situation générale du pays". Le syndicaliste estime qu'"il convient de mobiliser toutes les compétences pour améliorer la vie des citoyens plutôt que de faire de la politique."
La production d'hydrocarbures se trouvent partiellement affectée. La Tunisie produit près de 40 000 barils par jour en moyenne et la région de Tataouine en fournit 55% environ.
Déjà fin juin 2020, plusieurs chômeurs avaient manifesté à Tataouine, au sud du pays.
En 2017, le gouvernement tunisien, désireux de réduire les inégalités au sud de la Tunisie, avait conclu un accord avec les grévistes du site pétrolier d'El Kamour qui bloquaient les installations. Signé sous le médiation de l'UGTT, ce texte prévoyait des investissements dans cette région et des milliers de recrutements de fonctionnaires. Dans un communiqué, l'ONG I Watch indiquait, mercredi 1er juillet 2020, qu'en trois ans, seules 44% des promesses contenue dans cet accord ont été tenues, soit trente-trois sur soixante-quatorze. Selon la même organisation, le taux de chômage est de 32% dans le gouvernorat de Tataouine.
Mercredi 1er juillet 2020, à l'issue d'un conseil ministériel spécial, le premier ministre Elyes Fakhfakh assurait que 500 embauches seraient concrétisées d'ici la fin 2020. "L'Etat tiendra ses engagements envers la région de Tataouine", insistait-il.
Jugeant ces annonces insuffisantes, tout comme le comité de coordination d'El Kamour, l'UGTT a donc lancé, dès vendredi 3 juillet 2020 dans la fonction publique, un mouvement de grève. Le lendemain, son secrétaire général, Noureddine Taboubi, a décidé d'écrire une lettre ouverte aux trois présidents (République, Assemblée des représentants du peuple, cour constitutionnelle) "pour les alerter sur la situation générale du pays". Le syndicaliste estime qu'"il convient de mobiliser toutes les compétences pour améliorer la vie des citoyens plutôt que de faire de la politique."