
Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou va soumettre un projet de taxation de l'exploitation d'hydrocarbures aux députés (photo Cipiota/wikipedia)
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ISRAËL. Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, a annoncé dimanche 9 janvier 2011, lors de la réunion hebdomadaire gouvernementale, qu'il allait soumettre une proposition finale sur la taxation de l'exploitation des ressources gazières et pétrolières, au vote des députés, dès cette semaine.
D'après la commission Sheshinski, chargée d’examiner les nouvelles mesures fiscales à appliquer aux sociétés pétrolières et gazières qui vont exploiter les gisements de gaz en Israël, le site de Tamar devrait à lui seul rapporter au gouvernement israélien au moins deux à trois milliards de shéquels chaque année (entre 430 et 650 m€.
Le deuxième gisement, Léviathan deux fois plus important que Tamar, promet lui aussi un bel avenir pour les caisses de l'Etat israélien.
D'après le Professeur Eytan Sheshinski, l'exploitation des deux gisements pourrait permettre de rembourser en partie la dette externe de l'Etat hébreu.
D'après la commission Sheshinski, chargée d’examiner les nouvelles mesures fiscales à appliquer aux sociétés pétrolières et gazières qui vont exploiter les gisements de gaz en Israël, le site de Tamar devrait à lui seul rapporter au gouvernement israélien au moins deux à trois milliards de shéquels chaque année (entre 430 et 650 m€.
Le deuxième gisement, Léviathan deux fois plus important que Tamar, promet lui aussi un bel avenir pour les caisses de l'Etat israélien.
D'après le Professeur Eytan Sheshinski, l'exploitation des deux gisements pourrait permettre de rembourser en partie la dette externe de l'Etat hébreu.
Les redevances sur la future exploitation du gaz divisent l'opinion israélienne et internationale
La commission Sheshinki, propose une imposition allant de 52% pour les petits gisements de gaz à 62% pour les plus gros, sur les profits, et non sur les revenus.
Itzhak Techouva, le directeur de la société israélienne qui exploitera les ressources de gaz et le ministre de l’Energie Ouzi Landau estiment que ce taux est trop élevé.
A l’inverse, le ministre des Finances Youval Steinitz et le gouverneur de la Banque d’Israël souhaitent l’application des recommandations de la Commission Sheshinski.
Par ailleurs, les États-Unis commencent déjà à faire pression sur les autorités israéliennes afin qu’elles renoncent à exiger de l'américaine Noble Energy, des redevances aussi élevées sur l’exploitation future de ce gaz.
L'entrée en production de Léviathan ne devrait pas intervenir, selon des analystes, avant 2017. Noble Energy détient 39,6 % des droits pour Léviathan, suivi par les compagnies Delek Drilling et Avner Oil Exploration, à hauteur de 22,67 % chacune, et Ratio Oil Exploration, pour le reste.
Itzhak Techouva, le directeur de la société israélienne qui exploitera les ressources de gaz et le ministre de l’Energie Ouzi Landau estiment que ce taux est trop élevé.
A l’inverse, le ministre des Finances Youval Steinitz et le gouverneur de la Banque d’Israël souhaitent l’application des recommandations de la Commission Sheshinski.
Par ailleurs, les États-Unis commencent déjà à faire pression sur les autorités israéliennes afin qu’elles renoncent à exiger de l'américaine Noble Energy, des redevances aussi élevées sur l’exploitation future de ce gaz.
L'entrée en production de Léviathan ne devrait pas intervenir, selon des analystes, avant 2017. Noble Energy détient 39,6 % des droits pour Léviathan, suivi par les compagnies Delek Drilling et Avner Oil Exploration, à hauteur de 22,67 % chacune, et Ratio Oil Exploration, pour le reste.