Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
Le champ gazier chypriote Aphrodite obtient des financements pour son premier forage
-
Malte va recevoir 817 M€ de l'UE pour verdir et numériser son économie

Rafael Llerena, gérant d’ Easyfresh Management Office. (Photo D.R)
Qu’ils soient chargeurs, producteurs ou distributeurs, tous ont désormais comme préoccupation la volonté de contribuer à la préservation de l’environnement et la réduction de la congestion routière.
L’Europe impulse depuis quelques années une politique de report modal reprise par les États, soucieux d’atténuer les goulets d’étranglement et de réduire la pollution.
Les transports prennent une part croissante dans les problématiques nationales et européennes sans tenir compte du déplacement au cours de ces dernières années de l’appareil de production. La tendance est à la délocalisation vers les pays du sud de la Méditerranée tels que le Maroc, Égypte, l’Afrique et également les pays de l’hémisphère Sud.
Les études ne tiennent pas compte de l’évolution des flux de marchandises dans l’identification des goulets d’étranglements. De plus, elles s’inscrivent dans un cadre bien souvent local sans tenir compte des problématiques globales.
Ces dernières années pourtant, quelques initiatives sont à saluer telles que l’interconnexion des nœuds de transport existants, les navettes ferroviaires ou encore l’utilisation des conteneurs 45 pieds.
L’Europe impulse depuis quelques années une politique de report modal reprise par les États, soucieux d’atténuer les goulets d’étranglement et de réduire la pollution.
Les transports prennent une part croissante dans les problématiques nationales et européennes sans tenir compte du déplacement au cours de ces dernières années de l’appareil de production. La tendance est à la délocalisation vers les pays du sud de la Méditerranée tels que le Maroc, Égypte, l’Afrique et également les pays de l’hémisphère Sud.
Les études ne tiennent pas compte de l’évolution des flux de marchandises dans l’identification des goulets d’étranglements. De plus, elles s’inscrivent dans un cadre bien souvent local sans tenir compte des problématiques globales.
Ces dernières années pourtant, quelques initiatives sont à saluer telles que l’interconnexion des nœuds de transport existants, les navettes ferroviaires ou encore l’utilisation des conteneurs 45 pieds.

La grande majorité du transport des biens périssables s’effectue par la route. (Photo D.R)
Pertinence du cabotage maritime
Le cabotage maritime a démontré également toute sa pertinence avec des transit-times de quelques heures à un jour ou deux.
Ce mode de transport alternatif à la route et au fer nécessite l’introduction de solutions innovantes, des interconnexions fluides avec d’autres modes de transport et un effort de simplification des procédures administratives, en particulier concernant les pays du Maghreb. Cela passe également par des horaires plus souples de la douane par exemple.
Dans le transport réfrigéré, le problème se pose avec plus d’acuité encore. Les logisticiens et transporteurs ont le souci de livrer une marchandise en bon état en respectant la chaine du froid et de fournir des services à valeur ajoutée.
L’Europe impulse une politique de soutien au report modal à travers les programmes de financement européen des autoroutes de la mer (Marco Polo) et également en soutenant le transport maritime entre les pays du Maghreb et les pays européens (Meda MoS).
Le concept exige la prise en compte de tous les modes dans le cadre d’une chaine de transport intégrée. Cependant, si les transports alternatifs sont appelés à jouer un rôle croissant, il est fort à parier qu’ils conservent une part marginale dans le transport des produits sous température dirigée compte tenu de leur faible durée de vie et de leur saisonnalité.
Les ruptures de charges restent les ennemis des fruits et légumes ! La grande majorité du transport des biens périssables s’effectue par la route. En Europe, la démonstration a été faite que ce sont les prix des transporteurs qui guident les choix des chargeurs et l’introduction de l’écotaxe pour les transporteurs routiers pourrait inciter des industriels ou producteurs à s’intéresser à d’autres modes.
A une seule condition : Que le prix du transport en porte à porte soit 35% inférieur au prix d’un transport routier.
english version
Voir l'ensemble du dossier innovation fruits et légumes
Ce mode de transport alternatif à la route et au fer nécessite l’introduction de solutions innovantes, des interconnexions fluides avec d’autres modes de transport et un effort de simplification des procédures administratives, en particulier concernant les pays du Maghreb. Cela passe également par des horaires plus souples de la douane par exemple.
Dans le transport réfrigéré, le problème se pose avec plus d’acuité encore. Les logisticiens et transporteurs ont le souci de livrer une marchandise en bon état en respectant la chaine du froid et de fournir des services à valeur ajoutée.
L’Europe impulse une politique de soutien au report modal à travers les programmes de financement européen des autoroutes de la mer (Marco Polo) et également en soutenant le transport maritime entre les pays du Maghreb et les pays européens (Meda MoS).
Le concept exige la prise en compte de tous les modes dans le cadre d’une chaine de transport intégrée. Cependant, si les transports alternatifs sont appelés à jouer un rôle croissant, il est fort à parier qu’ils conservent une part marginale dans le transport des produits sous température dirigée compte tenu de leur faible durée de vie et de leur saisonnalité.
Les ruptures de charges restent les ennemis des fruits et légumes ! La grande majorité du transport des biens périssables s’effectue par la route. En Europe, la démonstration a été faite que ce sont les prix des transporteurs qui guident les choix des chargeurs et l’introduction de l’écotaxe pour les transporteurs routiers pourrait inciter des industriels ou producteurs à s’intéresser à d’autres modes.
A une seule condition : Que le prix du transport en porte à porte soit 35% inférieur au prix d’un transport routier.
english version
Voir l'ensemble du dossier innovation fruits et légumes