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LIBYE. La Compagne nationale libyenne (NOC) annonce, mercredi 11 juillet 2018, la reprise des opérations de production, de maintenance et d'exportation dans les champs et les ports pétroliers de Ras Lanouf, al-Sedra, al-Hariga et Zouetina "dans les prochaines heures".
"NOC et ses filiales se concentrent sur la mise en oeuvre des opérations, pour maximiser la production et surmonter les obstacles et les pertes subies pendant la crise des quatre dernières semaines", précise un communiqué de la NOC.
Après des raids terroristes sur ces installations ajouté à un blocage des installation par l'Armée nationale libyenne (ANL) autoproclamée, la prise de contrôle par l'homme fort de l'Est du pays, Khalifa Haftar avait stoppé toute exportation et donc production depuis deux semaines. Hostile au pouvoir reconnu par l'ONU et siégeant à Tripoli, l'ANL qu'il dirige désirait plus de transparence et une répartition équitable entre les camps de l'Ouest et de l'Est des revenus pétroliers. Le maréchal Haftar indiquait même qu'une partie de cette manne finançait des groupes armés, tels ceux qui ont attaqué en juin 2018 deux terminaux pétroliers.
Après une réunion avec Mustafa Sanalla, président de la NOC - qui lui a promis qu'un comité technique indépendant, sous supervision de l'Onu, allait vérifier tous les comptes et les transactions -, l'ANL lui a finalement redonné les clefs des terminaux pétroliers. Dépendant du gouvernement de Tripoli, la NOC exploite les raffineries et doit assurer un partage des revenus entre les deux factions ennemies.
"NOC et ses filiales se concentrent sur la mise en oeuvre des opérations, pour maximiser la production et surmonter les obstacles et les pertes subies pendant la crise des quatre dernières semaines", précise un communiqué de la NOC.
Après des raids terroristes sur ces installations ajouté à un blocage des installation par l'Armée nationale libyenne (ANL) autoproclamée, la prise de contrôle par l'homme fort de l'Est du pays, Khalifa Haftar avait stoppé toute exportation et donc production depuis deux semaines. Hostile au pouvoir reconnu par l'ONU et siégeant à Tripoli, l'ANL qu'il dirige désirait plus de transparence et une répartition équitable entre les camps de l'Ouest et de l'Est des revenus pétroliers. Le maréchal Haftar indiquait même qu'une partie de cette manne finançait des groupes armés, tels ceux qui ont attaqué en juin 2018 deux terminaux pétroliers.
Après une réunion avec Mustafa Sanalla, président de la NOC - qui lui a promis qu'un comité technique indépendant, sous supervision de l'Onu, allait vérifier tous les comptes et les transactions -, l'ANL lui a finalement redonné les clefs des terminaux pétroliers. Dépendant du gouvernement de Tripoli, la NOC exploite les raffineries et doit assurer un partage des revenus entre les deux factions ennemies.
Fin de la grève à El-Feel
Parallèlement, la NOC annonce, jeudi 12 juillet 2008 par un communiqué, que le pompage du puits d'El-Feel va pouvoir reprendre avec une production de 50 000 barils/jours sous quarante-huit heures et de 72 000 barils trois jours plus tard.
Exploité par une co-entreprise entre l'Italien Eni et la Noc, la Mellitah Oil and Gaz Company, le champ pétrolier situé dans le bassin de Murzuq (200 km au sud-ouest de Sebha) avait cessé son fonctionnement suite à une grève pour des revendications salariales et des demandes d'avantages sociaux.
Exploité par une co-entreprise entre l'Italien Eni et la Noc, la Mellitah Oil and Gaz Company, le champ pétrolier situé dans le bassin de Murzuq (200 km au sud-ouest de Sebha) avait cessé son fonctionnement suite à une grève pour des revendications salariales et des demandes d'avantages sociaux.