
Les barrages les plus anciens au sud de la Méditerranée sont confrontés à l'envasement (photo DR)
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MEDITERRANEE. Pour la première fois depuis sa création, le Forum mondial de l'eau qui se tient toute cette semaine à Istanbul en Turquie a consacré une large place aux problématiques du bassin méditerranéen, dans le cadre de la session "Méditerranée" organisée le 19 mars 2009.
L’occasion pour le Plan Bleu (le programme des Nations Unies pour l’environnement de la Méditerranée) de présenter sa dernière étude sur les défis majeurs de la Méditerranée pour gérer durablement ses ressources en eau.
Elle constate que depuis 1950, les demandes en eau dans l’ensemble des pays méditerranéens ont doublé pour atteindre 280 km3/ an. En 2025, elles pourraient s’accroître jusqu’à 330 km3/an, essentiellement du fait des pays du Sud et de l’Est où la croissance démographique restera la plus forte. Celle-ci imposera une augmentation des surfaces irriguées estimée à 38% au Sud et à 58% à l’Est.
Or les changements climatiques vont aggraver la pression sur les ressource, avec le risque que 290 millions de personnes soient en situation de pénurie d’eau à l’horizon 2050, contre 60 millions aujourd’hui.
L’occasion pour le Plan Bleu (le programme des Nations Unies pour l’environnement de la Méditerranée) de présenter sa dernière étude sur les défis majeurs de la Méditerranée pour gérer durablement ses ressources en eau.
Elle constate que depuis 1950, les demandes en eau dans l’ensemble des pays méditerranéens ont doublé pour atteindre 280 km3/ an. En 2025, elles pourraient s’accroître jusqu’à 330 km3/an, essentiellement du fait des pays du Sud et de l’Est où la croissance démographique restera la plus forte. Celle-ci imposera une augmentation des surfaces irriguées estimée à 38% au Sud et à 58% à l’Est.
Or les changements climatiques vont aggraver la pression sur les ressource, avec le risque que 290 millions de personnes soient en situation de pénurie d’eau à l’horizon 2050, contre 60 millions aujourd’hui.
Limiter les pertes et les usages aberrants
Dans ce contexte, les experts du Plan Bleu préconisent de mettre en place de véritables politiques d’économie d’eau. D’autant que les modes actuels d’exploitation des ressources sont en partie non durables et assèchent les nappes phréatiques.
C'est le cas par exemple du "Grand projet de rivière faite par l’homme" en cours de réalisation en Libye, qui consiste à acheminer l’eau du désert jusqu’au littoral où vivent la majorité des 5,7 millions d’habitants, moyennant un coût total de 33 mds€.
Se basant sur des expériences déjà réalisées dans des pays du bassin, les experts estiment que les économies pourraient représenter le quart de la demande actuelle en eau en évitant les "mauvais usages" de l’eau et en limitant les pertes de la ressource dans les réseaux d’eau potable, d’irrigation et dans l’industrie.
"Il faut par exemple accroître la réutilisation des eaux usées, notamment pour l’agriculture, et s’interroger sur l’emploi d’eau de dessalement, chère et forte consommatrice en énergie, pour l’irrigation", remarque Gaëlle Thivet, chargée de mission eau au Plan Bleu.
Lire aussi: Loïc Fauchon: \"Il faut passer à une politique de la demande en eau\"
C'est le cas par exemple du "Grand projet de rivière faite par l’homme" en cours de réalisation en Libye, qui consiste à acheminer l’eau du désert jusqu’au littoral où vivent la majorité des 5,7 millions d’habitants, moyennant un coût total de 33 mds€.
Se basant sur des expériences déjà réalisées dans des pays du bassin, les experts estiment que les économies pourraient représenter le quart de la demande actuelle en eau en évitant les "mauvais usages" de l’eau et en limitant les pertes de la ressource dans les réseaux d’eau potable, d’irrigation et dans l’industrie.
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