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L'Uget a lancé un appel à une marche nationale contre un décret (photo : UGET)
TUNISIE. Alors que des rumeurs, démenties par la présidence du gouvernement, prête à Youssef Chahed l'intention de démissionner de son poste de chef du gouvernement, la rue tunisienne fait entendre sa voix.
Le syndicat d'étudiants UGET a décrété, vendredi 14 avril 2017, une grève générale de deux jours pour protester contre des violences policières survenues lors d'une manifestation étudiante mardi 11 avril 2017 devant la présidence du gouvernement à Tunis. Quarante-deux jeunes tunisiens auraient été blessés dont cinq grièvement selon l'UGET.
Le syndicat se plaint du "refus constant du gouvernement de dialoguer et d'associer les étudiants aux affaires universitaires et à la réforme de l'enseignement".
Une marche nationale s'est déroulée, vendredi 14 avril 2017, sur l'avenue Habib Bourguiba, en plein centre de la capitale tunisienne. La Faculté de droit de Tunis s'est elle mise en grève pour deux jours.
Les étudiants tunisiens demandent depuis un mois l'annulation d'un décret (345) du ministère de la Justice imposant la détention d'un master en droit, en sciences juridiques ou un diplôme équivalent pour accéder au concours d'entrée de l'Institut supérieur de la magistrature. Ce texte doit entrer en application pour la rentrée universitaire 2017/2018 et uniquement pour les étudiants qui s'inscriront pour la première fois en première année de droit. Ceux déjà inscrits dans les facultés de droit (y compris les redoublants) et les diplômés de ces facultés titulaires d'une licence ou d'une maîtrise en droit ne serait pas concernés par le décret a précisé le gouvernement.
Le syndicat d'étudiants UGET a décrété, vendredi 14 avril 2017, une grève générale de deux jours pour protester contre des violences policières survenues lors d'une manifestation étudiante mardi 11 avril 2017 devant la présidence du gouvernement à Tunis. Quarante-deux jeunes tunisiens auraient été blessés dont cinq grièvement selon l'UGET.
Le syndicat se plaint du "refus constant du gouvernement de dialoguer et d'associer les étudiants aux affaires universitaires et à la réforme de l'enseignement".
Une marche nationale s'est déroulée, vendredi 14 avril 2017, sur l'avenue Habib Bourguiba, en plein centre de la capitale tunisienne. La Faculté de droit de Tunis s'est elle mise en grève pour deux jours.
Les étudiants tunisiens demandent depuis un mois l'annulation d'un décret (345) du ministère de la Justice imposant la détention d'un master en droit, en sciences juridiques ou un diplôme équivalent pour accéder au concours d'entrée de l'Institut supérieur de la magistrature. Ce texte doit entrer en application pour la rentrée universitaire 2017/2018 et uniquement pour les étudiants qui s'inscriront pour la première fois en première année de droit. Ceux déjà inscrits dans les facultés de droit (y compris les redoublants) et les diplômés de ces facultés titulaires d'une licence ou d'une maîtrise en droit ne serait pas concernés par le décret a précisé le gouvernement.