Les entreprises de la région MENA recruteront peu

MENA. Bayt.com, site internet de recherche d’emploi, publie une analyse, sur les tendances conjoncturelles sur le marché de l'emploi au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et au Pakistan. Les dirigeants du pourtour sud méditerranéen abaissent, à eux seuls, la moyenne régionale des prévisions d'embauche. 

En moyenne régionale, 30% des chefs d’entreprises interrogés vont "certainement" recruter dans les trois prochains mois. 25% de répondants incertains devraient "probablement" embaucher et 8% des entreprises interrogées ne prévoient pas de recrutement.

Les grandes entreprises locales (34% d'intentions certaines d'embauches) et multinationales (35%) devraient recruter davantage pour le prochain trimestre que les PME (27%) et le secteur public (28%).

La "tendance se poursuit", note Bayt.com : "les chefs d'entreprise sont de plus en plus à l'affût de personnes pouvant combler des postes de direction (28%) et de sous-direction (junior executive) (33%)", dotés d'aptitudes en communication (anglais et arabe) (50%), capables de travailler en équipe (48%), possédant des compétences en leadership (47%) et "honnêtes" (42%).

Les chefs d'entreprises du sud de la Méditerranée ne sont pas aussi optimistes. Le Maroc, malgré sa bonne situation économique, ne récolte qu'une intention certaine d'embauche de 17%. Le taux le plus bas du classement.

L'Algérie (27%), l’Égypte (22%), la Jordanie (28%), le Liban (27%), la Syrie (18%) et la Tunisie (19%) pointent tous en dessous de la moyenne. En Syrie, 19% des répondants ne prévoient pas de recrutement pour le prochain trimestre, ils sont 15% au Liban et 10% en Jordanie.

Les prévisions d'embauche à douze mois s'avèrent sensiblement plus encourageantes que celle à trois mois, mais restent relativement similaires.  

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