
Les offres se poursuivent pour la reprise de Tati. (Photo DR)
Voir aussi
-
Les États membres de l'UE s'accordent sur un plan de réduction de leur consommation de gaz
-
Le Premier ministre israélien plébiscite l'arrivée de Carrefour dans son pays
-
Sonatrach, Occidental Petroleum, Eni et TotalEnergy vont forer ensemble 100 puits pétroliers à Berkine
-
Le parc éolien marocain Nassim Koudia Al Baida va porter sa capacité à 100 MW
-
L'UE donne son feu vert au début des négociations d'adhésion avec la Macédoine du Nord et l'Albanie
FRANCE. Gifi et le consortium La Foir’Fouille, Centrakor et Stokomani sont au coude à coude pour reprendre Tati. Le premier a proposé un plan d’investissement de 70 M€. Le second injecterait 90 M€ pour moderniser les points de vente. Si les candidats à la reprise de Tati ont revu leur premières propositions à la hausse, cela ne convient pas encore aux salariés.
Philippe Ginestet, PDG de Gifi, reprendrait vingt magasins de plus que prévu, pour passer à 120 enseignes. Le consortium mené pas Gifi propose de conserver une centaine de points de vente. Sur les 1 700 salariés de Tati, Gifi conserverait 1 300 postes et le consortium mené par la Foir’Fouille 1 150.
Les offres de reprise pour l’enseigne placée en redressement judiciaire le 5 mai 2017 peuvent encore évoluer. La date butoir de dépôt est fixée au mardi 23 mai 2017 à minuit.
Philippe Ginestet, PDG de Gifi, reprendrait vingt magasins de plus que prévu, pour passer à 120 enseignes. Le consortium mené pas Gifi propose de conserver une centaine de points de vente. Sur les 1 700 salariés de Tati, Gifi conserverait 1 300 postes et le consortium mené par la Foir’Fouille 1 150.
Les offres de reprise pour l’enseigne placée en redressement judiciaire le 5 mai 2017 peuvent encore évoluer. La date butoir de dépôt est fixée au mardi 23 mai 2017 à minuit.
Les salariés inquiets du financement du plan social
La nouvelle ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a reçu les représentants des salariés lundi 22 mai 2017. Une centaine d’employés de l’enseigne à bas prix du groupe Eram s’étaient rassemblés en début de matinée devant son ministère. Ils s’inquiètent du financement du plan social et demandent au gouvernement de s’impliquer dans le dossier.
La Loi Macron de 2015 permet effectivement aux groupes vendant une filiale en redressement judiciaire de ne pas assumer le coût du plan social.
Le groupe Eram n’aurait pas les ressources pour accompagner les salariés sur le départ, l’entreprise étant « largement déficitaire » selon Michel Rességuier, directeur général d’Agora, maison mère d’Eram.
Eram (10 000 salariés et 1,57 mrd€ de chiffre d’affaires en 2015) a mis en vente sa filiale en février 2017. Agora a enregistré une perte de 13,93 M€ en 2015 et un excédent brut d’exploitation négatif de 65 M€ en 2016, alors que son chiffre d’affaires atteint les 350 M€.
La Loi Macron de 2015 permet effectivement aux groupes vendant une filiale en redressement judiciaire de ne pas assumer le coût du plan social.
Le groupe Eram n’aurait pas les ressources pour accompagner les salariés sur le départ, l’entreprise étant « largement déficitaire » selon Michel Rességuier, directeur général d’Agora, maison mère d’Eram.
Eram (10 000 salariés et 1,57 mrd€ de chiffre d’affaires en 2015) a mis en vente sa filiale en février 2017. Agora a enregistré une perte de 13,93 M€ en 2015 et un excédent brut d’exploitation négatif de 65 M€ en 2016, alors que son chiffre d’affaires atteint les 350 M€.