
Les compagnies aériennes adhèrent au système d'échange de quotas d'émission européen depuis 2013 (photo F.Dubessy)
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EUROPE. Selon la Commission européenne, les émissions de gaz à effet de serre des installations participant au système d'échange de quotas d'émissions (SEQE) de l'Union européenne ont diminué de 4,5% en 2014.
Dans un communiqué publié lundi 18 mai 2015, Bruxelles précise que le SEQE couvre 11 000 centrales électriques et installations de production réparties dans les vingt-huit Etats membres ainsi qu'en Islande, Norvège et au Liechtenstein, mais aussi les émissions des compagnies aériennes assurant des vols entre les aéroports européens. Les activités de transport aérien situées dans ce périmètre ont par contre progressé de 2,8% (54,9 millions de tonnes de CO2) en 2014 par rapport à 2013.
Les quotas d'emissions sont passés de 2,1 milliards à 2,07 milliards en 2014, tandis que les volumes des quotas mis aux enchères sur cette année référence connaisse une réduction de 400 millions. Notamment à cause de la mise en oeuvre du gel des quotas. La Commission européenne note également "un degré élevé de respect des règles".
«Les émissions continuent de diminuer, alors même que nos économies reprennent le chemin de la croissance, ce qui montre une fois de plus que croissance économique et lutte contre le changement climatique peuvent aller de pair. Ces résultats sont à prendre en considération à la veille de la conclusion du nouvel accord mondial sur le climat, qui devrait intervenir en décembre prochain à Paris: les marchés du carbone permettent de réduire les émissions de carbone dans des conditions économiquement avantageuses. Dans le même temps, la récession continue d’exercer des effets durables sur notre marché du carbone. Je me réjouis donc vivement de l’accord politique ambitieux sur la réserve de stabilité du marché auquel sont parvenus très récemment le Parlement et le Conseil» souligne Miguel Arias Cañete, commissaire européen chargé de l'action pour le climat et l'énergie.
En mai 2015, le Parlement européen et le Conseil sont parvenus à un accord politique sur la création d'une réserve de stabilité du marché, en 2018, destinée à résorber l'excédent de quotas d'émission qui s'est constitué et à ajuster l'offre de quotas à mettre aux enchères afin d'améliorer la résilience aux chocs du SEQE.
Dans un communiqué publié lundi 18 mai 2015, Bruxelles précise que le SEQE couvre 11 000 centrales électriques et installations de production réparties dans les vingt-huit Etats membres ainsi qu'en Islande, Norvège et au Liechtenstein, mais aussi les émissions des compagnies aériennes assurant des vols entre les aéroports européens. Les activités de transport aérien situées dans ce périmètre ont par contre progressé de 2,8% (54,9 millions de tonnes de CO2) en 2014 par rapport à 2013.
Les quotas d'emissions sont passés de 2,1 milliards à 2,07 milliards en 2014, tandis que les volumes des quotas mis aux enchères sur cette année référence connaisse une réduction de 400 millions. Notamment à cause de la mise en oeuvre du gel des quotas. La Commission européenne note également "un degré élevé de respect des règles".
«Les émissions continuent de diminuer, alors même que nos économies reprennent le chemin de la croissance, ce qui montre une fois de plus que croissance économique et lutte contre le changement climatique peuvent aller de pair. Ces résultats sont à prendre en considération à la veille de la conclusion du nouvel accord mondial sur le climat, qui devrait intervenir en décembre prochain à Paris: les marchés du carbone permettent de réduire les émissions de carbone dans des conditions économiquement avantageuses. Dans le même temps, la récession continue d’exercer des effets durables sur notre marché du carbone. Je me réjouis donc vivement de l’accord politique ambitieux sur la réserve de stabilité du marché auquel sont parvenus très récemment le Parlement et le Conseil» souligne Miguel Arias Cañete, commissaire européen chargé de l'action pour le climat et l'énergie.
En mai 2015, le Parlement européen et le Conseil sont parvenus à un accord politique sur la création d'une réserve de stabilité du marché, en 2018, destinée à résorber l'excédent de quotas d'émission qui s'est constitué et à ajuster l'offre de quotas à mettre aux enchères afin d'améliorer la résilience aux chocs du SEQE.