Voir aussi
-
Malte va recevoir 817 M€ de l'UE pour verdir et numériser son économie
-
La taxation des bénéfices nés de l'inflation rencontre de plus en plus d'adeptes au sud de l'Europe
-
Emmanuel Macron en "visite d'amitié" à Alger et Oran pour renouer les liens de la France avec l'Algérie
-
La Commission européenne débloque 33,43 M€ pour rapprocher les deux communautés chypriotes
-
L'UE va investir plus d'1 mrd€ à Chypre dans le cadre de sa politique de cohésion sociale

L'Europe doit finaliser en 2011 le budget de sa politique de voisinage 2014-2020
MEDITERRANEE. Les collectivités locales du nord et du sud de la Méditerranée s'inquiètent que la Méditerranée ne soit plus une priorité européenne.
Depuis plusieurs mois, la crise économique ou encore les problèmes de soutien à l'euro ont logiquement donné la priorité aux problèmes financiers et à l'emploi, mais relégué à l'arrière plan le partenariat euroméditerranéen.
La relance de ce partenariat pourrait passer par une plus étroite collaboration avec les élus locaux, ont estimé les représentants d’une soixantaine de collectivités (gouvernorats, régions, villes, départements…) des pays du pourtour de la Méditerranée, réunis lundi 3 mai 2010 à Barcelone à l'occasion du 2ème Forum des autorités régionales et locales de la Méditerranée.
Programmée un mois avant le prochain sommet de l’Union pour la Méditerranée (UPM) qui se tiendra à Barcelone, cette réunion voulait dresser un bilan de ce qui a été réalisé depuis le lancement de l’UPM à Paris en juillet 2008 et finaliser une déclaration commune à destination des chefs d’Etat de l’UPM afin d’insister sur l’importance du partenariat euro-méditerranéen.
Depuis plusieurs mois, la crise économique ou encore les problèmes de soutien à l'euro ont logiquement donné la priorité aux problèmes financiers et à l'emploi, mais relégué à l'arrière plan le partenariat euroméditerranéen.
La relance de ce partenariat pourrait passer par une plus étroite collaboration avec les élus locaux, ont estimé les représentants d’une soixantaine de collectivités (gouvernorats, régions, villes, départements…) des pays du pourtour de la Méditerranée, réunis lundi 3 mai 2010 à Barcelone à l'occasion du 2ème Forum des autorités régionales et locales de la Méditerranée.
Programmée un mois avant le prochain sommet de l’Union pour la Méditerranée (UPM) qui se tiendra à Barcelone, cette réunion voulait dresser un bilan de ce qui a été réalisé depuis le lancement de l’UPM à Paris en juillet 2008 et finaliser une déclaration commune à destination des chefs d’Etat de l’UPM afin d’insister sur l’importance du partenariat euro-méditerranéen.
Risque de déception
Car faute de moyens et de réelle volonté politique, ce partenariat est aujourd’hui menacé, assure Michel Vauzelle, vice président de l’Assemblée régionale et locale euro-méditerranéenne (ARLEM) et président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (France).
Les élus locaux souhaitent « que cette conférence de Barcelone débouche sur quelque chose de solide, c'est-à-dire qu'il y ait des moyens et non pas simplement des déclarations d'intentions », insiste-t-il.
« Si les moyens existent pour les banques pourquoi n’existeraient-ils pas pour nos peuples et nos peuples frères du sud ? ». Selon lui, le risque d'une nouvelle déception des pays du sud et de l'est de la Méditerranée est à nouveau très fort et pourrait remettre en cause la stratégie de l'UPM.
Pourtant, les élus du pourtour méditerranéen estiment que les projets prioritaires de l'UPM offrent de nombreuses possibilités pour la participation des autorités locales et régionales et « leur implication en amont du processus (...) est certainement une des garanties pour atteindre les résultats attendus ».
Ils veulent ainsi être étroitement associées aux négociations sur « la future politique de voisinage de l’Union européenne (UE) qui constituera le cadre politique et budgétaire des relations euro-méditerranéennes pour la période 2014-2020 ».
Lire aussi : L'ARLEM plaide pour une Union pour la Méditerranée proche des villes et des régions
ARLEM regroupera les collectivités territoriales du nord et du sud de la Méditerranée
Les élus locaux souhaitent « que cette conférence de Barcelone débouche sur quelque chose de solide, c'est-à-dire qu'il y ait des moyens et non pas simplement des déclarations d'intentions », insiste-t-il.
« Si les moyens existent pour les banques pourquoi n’existeraient-ils pas pour nos peuples et nos peuples frères du sud ? ». Selon lui, le risque d'une nouvelle déception des pays du sud et de l'est de la Méditerranée est à nouveau très fort et pourrait remettre en cause la stratégie de l'UPM.
Pourtant, les élus du pourtour méditerranéen estiment que les projets prioritaires de l'UPM offrent de nombreuses possibilités pour la participation des autorités locales et régionales et « leur implication en amont du processus (...) est certainement une des garanties pour atteindre les résultats attendus ».
Ils veulent ainsi être étroitement associées aux négociations sur « la future politique de voisinage de l’Union européenne (UE) qui constituera le cadre politique et budgétaire des relations euro-méditerranéennes pour la période 2014-2020 ».
Lire aussi : L'ARLEM plaide pour une Union pour la Méditerranée proche des villes et des régions
ARLEM regroupera les collectivités territoriales du nord et du sud de la Méditerranée